ARCHIVÉE - I. Introduction

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Au début de 2003, le Commissariat aux langues officielles a entrepris une étude de la langue des annonces et des messages de commandite dans les publications des organismes assujettis à la Loi sur les langues officielles (la Loi). Les revues et brochures en question sont publiées dans les deux langues, conformément aux obligations de ces organismes, mais la dualité linguistique du Canada n’est pas toujours également traduite dans le contenu publicitaire de ces publications. Lorsque cela se produit, les efforts de l’éditeur pour respecter la langue choisie par ses lecteurs sont compromis par la décision des entreprises privées de ne communiquer avec ces mêmes lecteurs, qui représentent le marché de leurs produits et services, que dans une seule langue.

Notre étude vise à aider les organismes assujettis à la Loi à circonscrire des moyens d’encourager, s’il y a lieu, les annonceurs et commanditaires privés à refléter notre dualité linguistique dans la publicité qu’ils font paraître dans des publications qui s’adressent déjà au public canadien d’expression française et d’expression anglaise dans la langue de chacun. Ces organismes ont la responsabilité, aux termes des dispositions de la Loi relatives à l’avancement du français et de l’anglais, d’adopter des politiques et des pratiques propres à encourager la diffusion d’annonces et de messages de commandite dans les deux langues dans leurs publications.

La plupart des institutions fédérales n’ont pas le droit d’inclure de publicité commerciale dans ce qu’elles publient, mais certains organismes fédéraux, par exemple les sociétés d’État, ne sont pas directement assujettis à cette politique, et d’autres emploient des messages de commandite, permis à certaines conditions, au lieu d’annonces publicitaires. Les entreprises privées assujetties à la Loi, comme Air Canada, ne sont pas touchées par ces restrictions.

Notre étude porte sur la revue Destinations de VIA Rail, la revue enRoute d’Air Canada, la brochure Déménageur de la Société canadienne des postes, la brochure Prélude du Centre national des arts, la revue Vernissage du Musée des beaux-arts du Canada et diverses publications de la Commission canadienne du tourisme et de la Commission de la capitale nationale. Il sera également question de la brochure du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international intitulée Bon Voyage, mais... et de la revue Rescol d’Industrie Canada, qui contiennent toutes deux des messages de commandite2.

Nous décrivons ci-après la méthodologie que nous avons adoptée et le cadre juridique et politique avant de présenter les résultats de notre analyse et les conclusions que nous en tirons. Ces conclusions nous incitent à proposer une série de lignes directrices pour la promotion de la dualité linguistique dans les annonces publicitaires et les messages de commandite.

Notes

2. À notre connaissance, il s’agit des seules publications diffusées par des organismes assujettis à la Loi qui contiennent actuellement des annonces publicitaires et des messages de commandite.



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