ARCHIVÉE - III Créér un milieu de travail respectueux des droits linguistiques de son personnel(Résultats des groupes de discussion)
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B. Les défis sous-jacents à la création d’un milieu de travail respectueux des droits linguistiques
En plus de définir les éléments essentiels que doit comprendre un milieu de travail respectueux des droits linguistiques, les participants aux groupes de discussion se sont aussi penchés sur les défis sous-jacents qui entraînent un manque de respect des gestionnaires envers les membres de l’un ou l’autre groupe linguistique. Voici les principales raisons soulevées par les différents groupes de discussion :
- le manque de volonté et d’engagement de la haute gestion envers la création de milieux de travail où les deux langues officielles font l’objet d’une égale considération;
- les contraintes de temps et les échéanciers serrés;
- l’insuffisance de ressources consacrées à la traduction ou à l’interprétation simultanée;
- le manque de connaissance en langue seconde des gestionnaires occupant des postes bilingues;
- une représentativité inadéquate des deux collectivités linguistiques.
1. « La haute gestion doit montrer l’exemple »
Il s’agit de l’énoncé le plus fréquemment répété par l’ensemble des groupes de discussion. Pour qu’un milieu de travail soit réellement propice à l’usage effectif des deux langues officielles, la haute gestion doit en faire une priorité. Ce sont eux qui, très souvent, donnent le ton.
Les participants reconnaissent que les hauts fonctionnaires ne sont pas toujours au courant des répercussions qu’ont leur comportement et celui de leurs gestionnaires sur l’environnement de travail. En fait, si les hauts fonctionnaires prenaient conscience de l’effet néfaste qu’entraîne le non-respect des droits linguistiques sur le moral et le bien-être de leur personnel, il ne fait aucun doute qu’ils prendraient alors les mesures correctrices nécessaires pour amorcer un réel changement de culture.
« On ne peut pas avoir le bilinguisme sans l’engagement de la haute gestion. Il faut créer un environnement où les deux langues sont égales et respectées. Si t’as pas l’engagement de la haute gestion, t’as rien. » |
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2. Intégrer la dualité linguistique à la planification de projet
Qui n’a pas entendu à plus d’une reprise qu’en raison des délais serrés, la version dans l’autre langue suivrait? Combien de documents sont traduits à la toute dernière minute pour ensuite être distribués sans qu’un contrôle de qualité linguistique n’ait été effectué? Beaucoup trop. Il s’agit pourtant d’un manque flagrant de respect envers le groupe linguistique visé.
« Les échéanciers, c’est un faux argument. C’est une question de bonne planification. Il faut tenir compte de la traduction dans la planification des échéanciers. Moi, je n’accepte pas des documents dans une langue. » |
Des participants ont affirmé que le manque de temps ou l’insuffisance de ressources ne sont pas toujours des excuses valables. Il s’agit souvent d’une mauvaise planification qu’on essaye de camoufler.
Heureusement, dans certains ministères, cette façon de gérer un projet est jugée inacceptable par la haute gestion. Le personnel s’est alors habitué à intégrer à sa planification suffisamment de temps pour assurer une traduction de qualité dans l’autre langue officielle.
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