ARCHIVÉE - I Résultats du sondage auprès des fonctionanires fédéraux du Québec
La Norme sur la facilité d'emploi des sites Web remplace ce contenu. Cette page Web a été archivée parce que les Normes sur la normalisation des sites Internet 2.0 ont étés annulées.
Contenu archivé
L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.
Page 8 de 27
C. Langue officielle préférée : la satisfaction croît avec l’usage
Puisque la fonction publique fédérale au Québec compte un nombre important de postes bilingues15, les fonctionnaires qui y travaillent devraient donc être en mesure d’utiliser leur langue officielle préférée la plupart du temps (sauf lorsqu’ils fournissent un service au public ou à d’autres fonctionnaires). Nous leur avons donc demandé d’exprimer leur satisfaction réelle quant à l’usage de l’une ou l’autre langue officielle.
Comme nous le constatons dans les tableaux 2 et 3, les anglophones manifestent une nette préférence en faveur d’un usage accru de l’anglais au travail, sauf lors d’interactions avec des fonctionnaires de la RCN ou pendant des réunions nationales où l’anglais prédomine déjà. Les répondants anglophones étaient plus nombreux à indiquer qu’il y a davantage d’obstacles à l’usage de l’anglais que du français dans leur milieu de travail immédiat. Les francophones, quant à eux, sont en général satisfaits de l’usage qu’ils font de leur langue première à l’intérieur de leur région de travail et, dans certains cas, aimeraient utiliser davantage leur langue seconde lors des réunions avec leurs collègues. C’est lorsqu’ils traitent avec la RCN ou d’autres régions que les francophones aimeraient utiliser davantage le français.
Les réunions sont les occasions où le statut inégal des deux langues officielles est le plus évident et constituent la plupart du temps le miroir de la culture organisationnelle. Puisque le français prédomine dans la culture organisationnelle au Québec, il n’est donc pas surprenant que les anglophones veuillent se sentir plus à l’aise d’utiliser davantage l’anglais pendant les réunions et avec la haute gestion. Parmi une série d’énoncés sur lesquels ils devaient se prononcer, les répondants ont indiqué que le déroulement des réunions principalement dans une seule langue et la présence d’unilingues qui ne peuvent au moins lire ou comprendre leur seconde langue officielle étaient des défis d’importance.
Tableau 2 | |||||
| Anglophones (184) | ||||
---|---|---|---|---|---|
Taux d’utilisation de l’anglais | Taux d’utilisation du français | ||||
actuel | souhaité | actuel | souhaité | ||
Au cours de réunions au sein de l’unité de travail | 18% | 43% | 82% | 57% | |
Avec le superviseur | 36% | 57% | 64% | 43% | |
Avec la haute gestion | 22% | 49% | 78% | 51% | |
Avec des fonctionnaires de la même région bilingue | 27% | 47% | 73% | 53% | |
Avec les fonctionnaires de la RCN | 62% | 65% | 38% | 35% | |
Au cours de réunions nationales | 65% | 68% | 35% | 32% |
Tableau 3 | |||||
Francophones (1,081) | |||||
---|---|---|---|---|---|
Taux d’utilisation de l’anglais | Taux d’utilisation du français | ||||
actuel | souhaité | actuel | souhaité | ||
Au cours de réunions au sein de l’unité de travail | 6% | 9% | 94% | 91% | |
Avec le superviseur | 4% | 6% | 96% | 94% | |
Avec la haute gestion | 15% | 14% | 85% | 86% | |
Avec des fonctionnaires de la même région bilingue | 13% | 17% | 87% | 83% | |
Avec les fonctionnaires de la RCN | 48% | 36% | 52% | 64% | |
Au cours de réunions nationales | 68% | 41% | 32% | 59% |
D’ailleurs, parmi les solutions susceptibles d’améliorer l’usage des deux langues officielles, les répondants anglophones affirment que la haute gestion devrait toujours avoir une connaissance élevée des deux langues officielles et que tous les membres du personnel devraient au moins comprendre et lire dans leur langue seconde afin de permettre à tous de s’exprimer et d’être compris dans leur langue première. Ces mêmes solutions avaient obtenu la faveur des répondants lors de notre étude sur la langue de travail dans la RCN16.
Piste de solution |