ARCHIVÉE - Introduction

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Le Canada a pour langues officielles le français et l’anglais, qui figurent parmi les langues les plus utiles et les plus prestigieuses du monde. Cette dualité linguistique incarne l’esprit de collaboration qui anime nos deux grandes communautés linguistiques. Elle est un pont qui relie les Canadiens et les Canadiennes, francophones et anglophones, issus de racines diverses, afin qu’ils puissent vivre ensemble dans le respect et la compréhension mutuelle.

Pour que ce respect puisse pleinement se concrétiser, la fonction publique, organe moteur du gouvernement du Canada, doit en être le principal reflet et le porte-étendard. Beaucoup de progrès ont été réalisés au cours des années, mais il reste cependant de grands défis à relever pour que l’ensemble des objectifs de la Loi sur les langues officielles soient pleinement atteints.

À preuve, les employées et les employés fédéraux qui ont le droit de travailler dans la langue officielle de leur choix ne se sentent pas toujours à l’aise de le faire, que ce soit lors de réunions ou lorsqu’ils interagissent avec des collègues, leur superviseur ou la haute gestion. C’est ce qui se dégage en effet de notre plus récente étude sur la langue de travail, De la parole aux gestes : La langue de travail au sein de la fonction publique fédérale1, publiée le 29 mars 2004. Cette étude a mis en lumière la prédominance de l’anglais comme langue de travail au sein des institutions fédérales, tout particulièrement dans la région de la capitale nationale (RCN).

Au cours de la deuxième moitié de l’année 2004, le Commissariat aux langues officielles a poursuivi son examen de la question. En premier lieu, nous avons examiné la langue de travail au sein des régions bilingues2 du Québec où les anglophones, majoritaires à l’échelle du pays, forment la communauté de langue officielle en situation minoritaire. En deuxième lieu, nous avons examiné l’environnement de travail au siège social de huit sociétés d’État, situé dans une région bilingue, puisqu’on retrouve au sein des sociétés d’État et autres organismes distincts un plus grand nombre d’employés fédéraux qu’au sein des ministères. Enfin, nous avons réuni plusieurs fonctionnaires de la RCN et de la région de Montréal pour approfondir certains résultats du sondage au Québec et celui qui s’est déroulé en 2003 dans la RCN. De nouvelles observations indiquent que les progrès en matière de langue de travail varient considérablement d’une région bilingue à l’autre.

Objectifs de l'étude

La présente étude est la deuxième d’une série d’études3 sur la dynamique entourant l’usage des deux langues officielles dans les milieux de travail bilingues. Elle vise à mieux comprendre les facteurs qui ont une incidence directe sur l’utilisation des deux langues officielles en milieu de travail et la nature des défis que vivent les francophones et les anglophones qui font carrière au sein de l’administration fédérale. Enfin, elle vise à définir les éléments essentiels d’un milieu de travail respectueux des droits linguistiques de son personnel afin de favoriser la cohabitation harmonieuse des deux langues officielles au quotidien.

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