Contexte opérationnel et risques principaux 2018-2019

Contexte opérationnel : les conditions qui influent sur notre travail

L’exercice 2018-2019 sera aussi une année de transition pour le Commissariat aux langues officielle. Plusieurs activités préparatoires à la venue du nouveau commissaire ont déjà été réalisées. Bien que le Plan stratégique 2018-2019 n’accorde pas une attention particulière à la transition, il est bien compris que les activités de 2018-2019 pourraient être touchées avec l’arrivée d’un nouveau leader.

Contexte externe

L’année 2018-2019 englobe le 150e anniversaire de la Confédération canadienne et le 50e anniversaire de la Loi sur les langues officielles, au mois de juillet 2019. Cette période offre de multiples occasions pour le Commissariat de faire la promotion des droits linguistiques et du bilinguisme, tant auprès des institutions fédérales que de la population canadienne.

La refonte du Règlement sur les langues officielles — communications avec le public et prestation des services, de même qu’une révision possible de certains aspects de la Loi sur les langues officielles par le gouvernement fédéral pourraient avoir une incidence importante sur le rôle du Commissariat et ses activités.

La langue de travail dans la fonction publique fédérale restera un enjeu d’importance, avec la mise en œuvre par le gouvernement de certaines des recommandations énoncées dans le rapport du greffier du Conseil privé.

L’accélération des initiatives gouvernementales sur le gouvernement ouvert et de l’utilisation de modes de prestation de services numériques par le gouvernement invitera le Commissariat à exercer une surveillance accrue de ces tendances et, possiblement, à intervenir auprès des institutions fédérales concernées.

En outre, le Commissariat pourrait être appelé à appuyer par son expertise l’établissement d’un poste d’ombudsman chargé des langues autochtones.

Contexte interne

La nomination d’un nouveau commissaire aux langues officielles est une occasion de profiter de l’attention qu’elle peut générer dans les médias et auprès de nos différents publics cibles pour réaffirmer l’importance de la dualité linguistique canadienne. Le nouveau commissaire aura l’occasion de se prononcer sur une vaste gamme d’enjeux, y compris ceux soulevés dans le plan d’action sur les langues officielles, qui sera probablement dévoilé par le gouvernement au printemps 2018.

Le nombre croissant de plaintes reçues par le Commissariat, si cette tendance se maintient, continuera de stimuler l’innovation et la recherche d’efficience au sein de l’organisation. De même, le rétablissement du Programme de contestation judiciaire pourrait faire augmenter le nombre de recours judiciaires faisant suite aux plaintes.

Risques principaux

Risque no 1 : Modifications aux priorités opérationnelles, aux processus et aux objectifs

Les modifications à la charge de travail, au milieu de travail et aux priorités auront une incidence sur les plans stratégiques et opérationnels.

Stratégie de réponse au risque

Réponse : Atténuation

  • En 2018-2019, avec l’arrivée d’un nouveau Commissaire, l’organisation termine un exercice de Vision pour les sept prochaines années (Vision 2025) qui tient également compte des changements éventuels aux priorités organisationnelles découlant des rapports des intervenants externes et des changements à la réglementation.
  • Par ailleurs, le Commissariat a assuré la flexibilité en établissant ses activités principales dans le cadre du processus de planification stratégique afin de s’adapter à ces changements organisationnels.

Lien aux responsabilités essentielles du ministère

  • Protection des droits liés aux langues officielles
  • Avancement des langues officielles

Lien aux engagements de la lettre de mandat et aux priorités pangouvernementales ou ministérielles (selon le cas)

  • Sans objet.

Risque no 2 : Réputation du Commissariat pour soutenir son mandat

Il existe un risque que le Commissariat ne soit pas capable de conserver sa réputation afin de soutenir son mandat.

Stratégie de réponse au risque

Réponse : Atténuation

  • En 2018-2019, avec l’arrivée d’un nouveau Commissaire, l’organisation termine un exercice de Vision pour les sept prochaines années (Vision 2025) qui tient également compte des changements éventuels aux priorités organisationnelles découlant des rapports des intervenants externes et des changements à la réglementation.
  • De plus, le Commissariat concentre ses efforts sur l’examen de ses processus afin de faire des économies, de procéder à une uniformisation et d’innover, dans la mesure du possible. Par exemple, le Commissariat cherche des occasions d’élaborer une stratégie destinée à répondre aux plaintes répétées en aidant les organisations à s’attaquer à ces défis, en élaborant des outils pour aider à mieux soutenir les institutions fédérales et en continuant d’établir des liens avec diverses institutions qui travaillent sur des façons novatrices de régler les plaintes répétées et, ce faisant, qui pourraient nous aider à renforcer notre compréhension de l’environnement et à devenir plus souples. En outre, le Commissariat s’efforce d’élaborer des stratégies d’intervention destinées aux jeunes et aux nouveaux arrivants.

Lien aux responsabilités essentielles du ministère

  • Protection des droits liés aux langues officielles
  • Avancement des langues officielles

Lien aux engagements de la lettre de mandat et aux priorités pangouvernementales ou ministérielles (selon le cas)

  • Sans objet.
Date de modification :
2020-09-18