Portrait des groupes de langues officielles de la région d'Ottawa
Sources de données
Les données et l’analyse contenues dans ce rapport ont été préparées par Statistique Canada en juin 2014 en réponse à une commande du Commissariat aux langues officielles. Le Commissariat désire remercier Jean-Pierre Corbeil, Brigitte Chavez et Jean-François Lepage de la Section de la statistique linguistique, Division de la statistique sociale et autochtone, pour leur travail minutieux et leur précieuse collaboration.
Ce portrait des groupes linguistiques d’Ottawa présente de l’information tirée des recensements canadiens de 1981, 1991, 2001, 2006 et 2011 et de l’Enquête nationale auprès des ménages de 2011.
Pour le Recensement de 2011, l’information provient de données intégrales (100 % des ménages canadiens) alors que pour les recensements antérieurs, elle provient de données-échantillon (20 %).
Comparabilité des données sur la langue entre les recensements
Pour la première fois en 2011, trois questions sur la langue ont été posées dans le questionnaire du recensement qui a été distribué à 100 % de la population, c.-à-d. la connaissance des langues officielles, la langue parlée à la maison et la langue maternelle.
Les données linguistiques et les analyses publiées pour tous les recensements depuis 1996 étaient fondées presque exclusivement sur les réponses obtenues du questionnaire du recensement complet distribué à 20 % de la population.
Toutes les analyses de tendances du présent rapport comparent les données du Recensement de 2011 aux données des recensements antérieurs obtenues du questionnaire complet.
L'évaluation des données portant sur la connaissance des langues officielles et la première langue officielle parlée indique qu’elles sont comparables à celles des recensements antérieurs.
Toutefois, Statistique Canada a constaté des changements dans la façon dont les Canadiens ont répondu aux questions sur la langue maternelle et la langue parlée à la maison. Ces changements semblent émaner des modifications apportées au positionnement et au contexte des questions linguistiques dans les questionnaires du Recensement de 2011 par rapport aux recensements antérieurs. Il en résulte que les Canadiens semblent avoir été moins portés que lors des recensements antérieurs à déclarer une langue autre que le français ou l’anglais comme seule langue maternelle, et plus enclins à déclarer plus d’une langue maternelle et plus d’une langue d’usage à la maison.
Il n’est pas inhabituel dans la recherche par enquête d’observer des changements dans les façons dont on répond aux questions lorsqu’on apporte des modifications à un questionnaire et, tout particulièrement, des modifications au contexte dans lequel s’insère une question.
Les utilisateurs de données sont invités à la prudence dans l’évaluation des tendances se rapportant à la langue maternelle et à la langue parlée à la maison lors de la comparaison des données du Recensement de 2011 aux données des recensements antérieurs.
En ce qui a trait aux données sur la langue maternelle, des comparaisons autres que celles effectuées dans cette présente analyse sont possibles en fonction des besoins de l’utilisateur, étant donné que la question sur la langue maternelle a été posée dans les questionnaires complets et abrégés des recensements antérieurs. Les utilisateurs devraient tenir compte des avantages ainsi que des limites de chaque ensemble de données.
Les lecteurs pourront consulter la publication intitulée Document méthodologique sur les données linguistiques du Recensement de 2011, no 98-314-XWF2011051 au catalogue pour une analyse détaillée des facteurs affectant la comparabilité des données sur la langue entre les recensements.
Ce document offre un portrait général des groupes linguistiques de la région d’Ottawa. La première partie décrit l’évolution des effectifs linguistiques de 1981 à 2011 en tenant compte de la langue maternelle, de la première langue officielle parlée, de la connaissance des deux langues officielles et de la langue parlée à la maison. La deuxième partie fournit des données sociodémographiques sur les deux communautés linguistiques d’Ottawa. On y décrit notamment le niveau d’éducation, les revenus et l’emploi. Les deux dernières sections traitent, respectivement, des effectifs linguistiques dans les quartiers d’Ottawa et dans les zones de recensement environnantes.
1. Évolution des effectifs linguistiques de 1981 à 2011 (données des recensements de 1981 à 2011)
1.1. Selon la langue maternelle
1.1.1. Population selon la langue maternelle en 2011
À Ottawa, en 2011, la majorité (63,7 %) de la population était de langue maternelle anglaise (voir le tableau 1) alors que 15,0 % était de langue maternelle française. La part relative de la population de langue maternelle tierce était de 21,3 %, principalement en raison de la forte croissance de l'immigration internationale.
Langue maternelle | Nombre | Pourcentage |
---|---|---|
Population totale | 872 450 | 100,0 |
Français comme langue maternelle | 131 299 | 15,0 |
Anglais comme langue maternelle | 555 489 | 63,7 |
Autres langues comme langue maternelle | 185 662 | 21,3 |
Nota :
Les réponses multiples ont été réparties également.
Source :
Statistique Canada, Recensement de 2011.
1.1.2. Évolution de la population selon la langue maternelle
L’effectif de l’ensemble de la population d’Ottawa s’est accru de 60,9 % de 1981 à 2011, passant d’environ 542 000 à plus de 872 000 habitants au cours de cette période (voir les tableaux tableau 2 et tableau 3).
La population de langue maternelle anglaise a progressé de 45,9 % de 1981 à 2011, pour se situer à presque 555 500 personnes en 2011. Quant à celle de langue française, elle a enregistré une croissance plus faible (26,1 %), atteignant 131 300 personnes en 2011. En comparaison, la population de langue maternelle tierce a plus que triplé (225,1 %), totalisant environ 185 700 personnes en 2011.
Langue maternelle | Taux d'accroissement (%) |
---|---|
Accroissement global | 60,9 |
Français comme langue maternelle | 26,1 |
Anglais comme langue maternelle | 45,9 |
Autres langues comme langue maternelle | 225,1 |
Nota :
Les réponses multiples ont été réparties également.
Les données du Recensement de 1981 portant sur la division de recensement d'Ottawa correspondent aux limites géographiques de 2011.
Source :
Statistique Canada, les recensements de 1981 et 2011.
Année | Total | Français comme langue maternelle | Anglais comme langue maternelle | Autres langues comme langue maternelle | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Nombre | Nombre | Pourcentage | Nombre | Pourcentage | Nombre | Pourcentage | |
1981 | 542 095 | 104 120 | 19,2 | 380 860 | 70,3 | 57 115 | 10,5 |
1991 | 671 335 | 116 748 | 17,4 | 455 613 | 67,9 | 98 985 | 14,7 |
2001 | 763 790 | 119 910 | 15,7 | 492 680 | 64,5 | 151 205 | 19,8 |
2006 | 801 275 | 124 018 | 15,5 | 508 706 | 63,5 | 168 551 | 21,0 |
2011 | 872 450 | 131 299 | 15,0 | 555 489 | 63,7 | 185 662 | 21,3 |
Nota :
Les réponses multiples ont été réparties également.
Les données des recensements de 1981 à 2006 portant sur la division de recensement d'Ottawa correspondent aux limites géographiques de 2011.
Source :
Statistique Canada, recensements de 1981, 1991, 2001, 2006 et 2011.
1.1.3. Proportion de la population selon la langue maternelle de 1981 à 2011
À Ottawa, de 1981 à 2011, les proportions que représentaient les populations de langue maternelle anglaise et de langue maternelle française ont fléchi, passant de 70,3 % à 63,7 % et de 19,2 % à 15,0 % respectivement (voir le tableau 4). Cependant, la proportion de la population de langue maternelle tierce a plus que doublé au cours de la même période, passant de 10,5 % à 21,3 %.Note de bas de page1
Année | Total (%) | Français comme langue maternelle (%) | Anglais comme langue maternelle (%) | Autres langues comme langue maternelle (%) |
---|---|---|---|---|
1981 | 100,0 | 19,2 | 70,3 | 10,5 |
1991 | 100,0 | 17,4 | 67,9 | 14,7 |
2001 | 100,0 | 15,7 | 64,5 | 19,8 |
2006 | 100,0 | 15,5 | 63,5 | 21,0 |
2011 | 100,0 | 15,0 | 63,7 | 21,3 |
Nota :
Les réponses multiples ont été réparties également.
Les données des recensements de 1981 à 2006 portant sur la division de recensement d'Ottawa correspondent aux limites géographiques de 2011.
Source :
Statistique Canada, recensements de 1981, 1991, 2001, 2006 et 2011.
1.2. Selon la première langue officielle parlée
1.2.1. Population selon la première langue officielle parlée en 2011
À Ottawa, la forte majorité (82,3 %) de la population avait l’anglais comme première langue officielle parlée (PLOP) en 2011 (voir le tableau 5). La part relative de la population de langue française était de 16,4 %. Quant à celle n’ayant ni le français ni l’anglais comme PLOP, sa proportion était de 1,3 %. Ces résultats témoignent du fait que la population de langue maternelle tierce adopte essentiellement l’anglais comme langue officielle. Ce phénomène se répercute directement sur les taux de croissance des populations ayant le français ou l’anglais comme PLOP.
Première langue officielle parlée | Nombre | Pourcentage |
---|---|---|
Population totale | 872 450 | 100,0 |
La première langue officielle parlée est le Français | 143 045 | 16,4 |
La première langue officielle parlée est l'Anglais | 717 880 | 82,3 |
La première langue officielle parlée est Ni le français ni l'anglais as the Première langue officielle parlée | 11 530 | 1,3 |
Nota :
Les réponses multiples ont été réparties également.
Source :
Statistique Canada, Recensement de 2011.
1.2.2. Proportion de la population selon la première langue officielle parlée de 1981 à 2011
La population d’Ottawa de PLOP anglaise a progressé de 66,3 % de 1981 à 2011, totalisant environ 717 900 personnes en 2011 (voir les tableaux tableau 6 et tableau 7). La population de PLOP française a enregistré une croissance plus faible (35,0 %), s’établissant à un peu plus de 143 000 personnes en 2011. En comparaison, la population n’ayant ni le français ni l’anglais comme PLOP, bien que relativement moins importante, a vu son effectif plus que doubler (163,1 %), totalisant 11 500 personnes en 2011.
Première langue officielle parlée | Taux d'accroissement (%) |
---|---|
Accroissement global | 60,9 |
La première langue officielle parlée est le Français | 35,0 |
La première langue officielle parlée est l'Anglais | 66,3 |
La première langue officielle parlée est d'Autres langues | 163,1 |
Nota :
Les réponses multiples ont été réparties également.
Les données du Recensement de 1981 portant sur la division de recensement d'Ottawa correspondent aux limites géographiques de 2011.
Source :
Statistique Canada, les recensements de 1981 et 2011.
Année | Total | La première langue officielle parlée est le Français | La première langue officielle parlée est l'Anglais | La première langue officielle parlée est Ni le français ni l'anglais | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Nombre | Nombre | Pourcentage | Nombre | Pourcentage | Nombre | Pourcentage | |
1981 | 542 093 | 105 964 | 19,5 | 431 748 | 79,6 | 4 383 | 0,8 |
1991 | 671 335 | 121 353 | 18,1 | 541 913 | 80,7 | 8 070 | 1,2 |
2001 | 763 790 | 128 513 | 16,8 | 625 153 | 81,8 | 10 125 | 1,3 |
2006 | 801 275 | 135 223 | 16,9 | 656 108 | 81,9 | 9 945 | 1,2 |
2011 | 872 450 | 143 045 | 16,4 | 717 880 | 82,3 | 11 530 | 1,3 |
Nota :
Les réponses multiples ont été réparties également.
Les données des recensements de 1981 à 2006 portant sur la division de recensement d'Ottawa correspondent aux limites géographiques de 2011.
Source :
Statistique Canada, recensements de 1981, 1991, 2001, 2006 et 2011.
1.2.3. Proportion de la population selon la première langue officielle parlée
À Ottawa, parce que la population immigrante tend à adopter principalement l’anglais comme langue officielle, la part relative de cette langue comme PLOP s’est accrue de 2,7 points de pourcentage entre 1981 et 2011 (voir le tableau 8) alors que celle du français a diminué de 3,2 points de pourcentage. Quant à la part relative de la population n’ayant ni le français ni l’anglais comme PLOP, elle est passée de 0,8 % à 1,3 % au cours de cette période, un accroissement ayant essentiellement eu lieu entre 1981 et 1991.
Année | Total (%) | La première langue officielle parlée est le Français (%) | La première langue officielle parlée est l'Anglais (%) |
La première langue officielle parlée est Ni le français ni l'anglais (%) |
---|---|---|---|---|
1981 | 100,0 | 19,5 | 79,6 | 0,8 |
1991 | 100,0 | 18,1 | 80,7 | 1,2 |
2001 | 100,0 | 16,8 | 81,8 | 1,3 |
2006 | 100,0 | 16,9 | 81,9 | 1,2 |
2011 | 100,0 | 16,4 | 82,3 | 1,3 |
Nota :
Les réponses multiples ont été réparties également.
Les données des recensements de 1981 à 2006 portant sur la division de recensement d'Ottawa correspondent aux limites géographiques de 2011.
Source :
Statistique Canada, recensements de 1981, 1991, 2001, 2006 et 2011.
1.3. La connaissance des langues officielles
À Ottawa, de 1981 à 2011, les proportions de personnes déclarant pouvoir soutenir une conversation uniquement en anglais ou uniquement en français ont légèrement fléchi, passant de 62,8 % à 59,9 % et de 2,2 % à 1,5 % respectivement au cours de cette période (voir le tableau 9). En revanche, la baisse de l’unilinguisme anglais a été concomitante d’une hausse proportionnelle du bilinguisme français-anglais, proportion qui est passée de 34,1 à 37,2 % en trente ans. En ce qui a trait à la proportion de la population ayant déclaré ne pouvoir soutenir une conversation ni en français ni en anglais, elle a quelque peu augmenté, passant de 0,9 % à 1,3 % de 1981 à 1991 pour demeurer stable par la suite. Cette stabilité découle essentiellement du fait qu’au moment de leur arrivée au pays, les immigrants sont plus nombreux à ne pas connaitre l’une ou l’autre langue, une tendance qui diminue avec le nombre d’années passées au Canada.
Année | Total des connaissances des langues officielles(%) | Connaissance du Français seulement (%) | Connaissance de l' Anglais seulement (%) | Connaissance du Français et de l' anglais (%) | La connaissance de Ni le français ni l'anglais (%) |
---|---|---|---|---|---|
1981 | 100,0 | 2,2 | 62,8 | 34,1 | 0,9 |
1991 | 100,0 | 1,8 | 60,7 | 36,2 | 1,3 |
2001 | 100,0 | 1,4 | 60,6 | 36,6 | 1,4 |
2006 | 100,0 | 1,6 | 59,9 | 37,2 | 1,3 |
2011 | 100,0 | 1,5 | 59,9 | 37,2 | 1,4 |
Nota :
Les données des recensements de 1981 à 2006 portant sur la division de recensement d'Ottawa correspondent aux limites géographiques de 2011.
Source :
Statistique Canada, recensements de 1981, 1991, 2001, 2006 et 2011.
À Ottawa, la proportion de la population pouvant soutenir une conversation en anglais est demeurée pratiquement inchangée de 1981 à 2011, oscillant autour de 97 % durant cette période (voir le tableau 10). En contrepartie, en raison du phénomène mentionné ci-haut, celle déclarant pouvoir soutenir une conversation en français a augmenté, passant de 36,3 % en 1981 à 38,7 % en 2011.
Année | connaissance d'Au moins le français (%) | connaissance d'Au moins l' anglais (%) |
---|---|---|
1981 | 36,3 | 97,0 |
1991 | 38,0 | 97,0 |
2001 | 38,0 | 97,2 |
2006 | 38,8 | 97,1 |
2011 | 38,7 | 97,2 |
Nota :
Les catégories « Français » et « Anglais » comprennent toutes les réponses où il est fait mention de l'une ou l'autre de ces langues.
Les données des recensements de 1981 à 2006 portant sur la division de recensement d'Ottawa correspondent aux limites géographiques de 2011.
Source :
Statistique Canada, recensements de 1981, 1991, 2001, 2006 et 2011.
1.4. Selon les langues parlées à la maison
1.4.1. Langues officielles parlées à la maisonNote de bas de page2
À Ottawa, les proportions de la population déclarant parler surtout ou uniquement l’anglais à la maison et parler surtout ou uniquement le français à la maison ont peu changé, passant respectivement de 81,8 % à 82,3 % et de 11,2 % à 10,4 % de 2001 à 2011 (voir le tableau 11). Quant aux proportions des populations déclarant parler le français et l’anglais à égalité à la maison et parler uniquement une autre langue, elles ont également peu varié au cours de cette période, passant de 1,2 % à 1,8 % et de 5,9 % à 5,5 % respectivement.
La proportion de la population ayant déclaré parler uniquement l’anglais à la maison est demeurée relativement stable, passant de 76,4 % en 2001 à 75,8 % en 2011, alors que la proportion de la population ayant déclaré parler surtout l’anglais à la maison a quelque peu augmenté, passant de 5,4 % à 6,5 % au cours de cette période.
Les proportions de la population ayant déclaré parler surtout le français à la maison et celle ayant déclaré parler uniquement le français ont peu fluctué, passant de 4,5 % à 4,4 % et de 6,7 % à 6,0 % respectivement de 2001 à 2011.
2001 (%) | 2006 (%) | 2011 (%) | |
---|---|---|---|
Total Langues officielles parlées à la maison | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
Langue officielle parlée à la maison Uniquement le français | 6,7 | 6,5 | 6,0 |
Langue officielle parlée à la maison Surtout le français | 4,5 | 4,4 | 4,4 |
Langues officielles parlées à la maison Français et anglais à égalité | 1,2 | 1,2 | 1,8 |
Langue officielle parlée à la maison Surtout l'anglais | 5,4 | 6,1 | 6,5 |
Langue officielle parlée à la maison Uniquement l'anglais | 76,4 | 76,0 | 75,8 |
Langue officielle parlée à la maison Autre seulement | 5,9 | 5,8 | 5,5 |
Nota :
Les données des recensements de 2001 et 2006 portant sur la division de recensement d'Ottawa correspondent aux limites géographiques de 2011.
Source :
Statistique Canada, recensements de 2001, 2006 et 2011.
1.4.2. Langue parlée le plus souvent à la maison
De 1981 à 2011, à Ottawa, la proportion de la population déclarant parler l’anglais le plus souvent à la maison a diminué, passant de 78,7 % à 77,0 % (voir le tableau 12). Au cours de la même période, la baisse de la part relative de la population déclarant parler le français le plus souvent à la maison a été plus importante, passant de 15,5 % à 10,7 %. À l’inverse, la proportion de la population ayant déclaré parler le plus souvent une autre langue à la maison a plus que doublé, passant de 5,8 % en 1981 à 12,3 % en 2011.
Année | Total (%) des langue parlée le plus souvent à la maison | La langue parlée le plus souvent à la maison est le Français (%) | La langue parlée le plus souvent à la maison est l'Anglais (%) | La langue parlée le plus souvent à la maison est d'Autres (%) |
---|---|---|---|---|
1981 | 100,0 | 15,5 | 78,7 | 5,8 |
1991 | 100,0 | 12,8 | 78,8 | 8,3 |
2001 | 100,0 | 11,3 | 76,9 | 11,8 |
2006 | 100,0 | 11,1 | 76,9 | 11,9 |
2011 | 100,0 | 10,7 | 77,0 | 12,3 |
Nota :
Les réponses multiples ont été réparties également.
Les données des recensements de 1981 à 2006 portant sur la division de recensement d'Ottawa correspondent aux limites géographiques de 2011.
Source :
Statistique Canada, recensements de 1981, 1991, 2001, 2006 et 2011.
2. Caractéristiques des groupes linguistiques (données de l’Enquête nationale auprès des ménages de 2011)
2.1. Selon la langue maternelle
2.1.1. Sexe
À Ottawa, en 2011, 48,6 % des résidents étaient des hommes et 51,4 % des femmes. Toutefois, la disparité observée dans la proportion de femmes et d’hommes était sensiblement plus élevée parmi les personnes de langue maternelle française, la répartition homme-femme dans ce groupe étant de 46,2 % contre 53,8 % alors qu’elle était de 49,6 % contre 50,4 % chez les personnes de langue maternelle anglaise. Parmi les personnes dont la langue maternelle n’est ni le français ni l’anglais, cette proportion était de 47,2 % pour les hommes et de 52,8 % pour les femmes.
2.1.2 Âge
On observe certaines différences en examinant l’âge des populations selon la langue maternelle (voir le tableau 13). Ainsi, parmi la population de langue maternelle anglaise, les personnes âgées de 0 à 34 ans occupaient une plus grande proportion de la population comparativement aux personnes de langue maternelle française. Par contre, les personnes âgées de plus de 34 ans occupaient une part plus grande de la population de langue maternelle française que celle de la population de langue maternelle anglaise. On peut donc affirmer que la population de langue maternelle anglaise est plus jeune que celle de langue maternelle française. Quant à la population dont la langue maternelle n’est ni le français ni l’anglais, on observe une forte proportion de personnes appartenant au groupe des 35 à 44 ans comparativement aux deux autres populations.
Population totale | Français comme langue maternelle | Anglais comme langue maternelle | Ni le français ni l'anglais comme langue maternelle | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nombre | Pourcentage | Nombre | Pourcentage | Nombre | Pourcentage | Nombre | Pourcentage | |
Total | 867 090 | 100 | 119 700 | 100 | 553 250 | 100 | 194 145 | 100 |
0 à 14 | 148 130 | 17.1 | 18 280 | 15.3 | 103 805 | 18.8 | 26 045 | 13.4 |
15 à 24 | 123 330 | 14.2 | 14 275 | 11.9 | 84 935 | 15.4 | 24 125 | 12.4 |
25 à 34 | 118 545 | 13.7 | 15 230 | 12.7 | 76 375 | 13.8 | 26 940 | 13.9 |
35 à 44 | 123 755 | 14.3 | 16 040 | 13.4 | 72 510 | 13.1 | 35 215 | 18.1 |
45 à 64 | 247 620 | 28.6 | 38 025 | 31.8 | 153 210 | 27.7 | 56 385 | 29.0 |
65+ | 105 705 | 12.2 | 17 845 | 14.9 | 62 415 | 11.3 | 25 455 | 13.1 |
Source :
Statistique Canada, Recensement de 2011.
2.1.3. Connaissance des deux langues officielles et trilinguisme
À Ottawa, la proportion de l’ensemble de la population déclarant pouvoir soutenir une conversation dans les deux langues officielles s’établissait à 36,9 % en 2011.
La proportion de la population de langue maternelle française déclarant pouvoir soutenir une conversation dans les deux langues officielles (90,9 %) était supérieure à celle de la population ayant l’anglais comme langue maternelle (29,4 %) et à celle de langue maternelle tierce (25,1 %).
La proportion de la population de langue maternelle tierce déclarant pouvoir soutenir une conversation dans les deux langues officielles et au moins une autre langue (24,4 %) était supérieure aux proportions correspondantes de la population de langue française (11,7 %) et de langue anglaise (3,8 %).
On constate que presque toute la population de langue maternelle tierce ayant déclaré pouvoir soutenir une conversation dans les deux langues officielles déclarait également pouvoir soutenir une conversation dans une troisième langue.
2.1.4. Enfants dont au moins l’un des parents est de langue maternelle française
À Ottawa, en 2011, des quelque 26 395 enfants âgés de moins de 18 ans dont au moins un parent est de langue maternelle française, 53,3 % avaient le français comme langue maternelle (unique), 38,7 % étaient de langue maternelle anglaise (unique), 0,9 % s’étaient vu transmettre une langue tierce alors que 6,2 % se sont fait transmettre le français et l’anglais.
2.1.5. Province de travail
Au total, en 2011, seulement 4,4 % des travailleurs d’Ottawa œuvraient au Québec, cette proportion étant de 6,7 % chez les travailleurs de langue maternelle française, de 3,9 % chez ceux de langue maternelle anglaise et de 4,6 % chez les travailleurs ayant une langue maternelle tierce.
2.1.6. Langue de travail
En 2011, parmi l’ensemble de la population des travailleurs d’Ottawa, la très grande majorité (97,7 %) a déclaré faire usage (le plus souvent et régulièrement) de l’anglais au travail, 26,6 % ont déclaré y utiliser le français et 2,4 %, une autre langue.
La quasi-totalité des travailleurs de langue maternelle anglaise (99,7 %) a déclaré utiliser l’anglais au travail, dont 97,2 % le plus souvent, 1,8 % à égalité avec le français et 0,8 % de façon régulière comme langue secondaire. Cette même population a déclaré utiliser le français au travail dans une proportion de 17,8 %, dont 1,0 % le plus souvent, 1,8 % à égalité avec l’anglais et 15,0 % de façon régulière comme langue secondaire.
La grande majorité (82,5 %) des travailleurs ayant le français comme langue maternelle a déclaré utiliser le français au travail, dont 26,2 % le plus souvent, 12,8 % à égalité avec l’anglais et 43,5 % de façon régulière comme langue secondaire. Dans ce même groupe, 90,6 % ont déclaré faire usage de l’anglais au travail, dont 60,9 % le plus souvent, 12,8 ;% à égalité avec le français et 16,8 % de façon régulière comme langue secondaire.
La très grande majorité (96,3 %) des travailleurs de langue maternelle tierce a déclaré faire usage de l’anglais au travail, dont 89,6 % le plus souvent, 4,2 % à égalité avec le français et 2,5 % de façon régulière comme langue secondaire. Cette même population a déclaré utiliser le français au travail dans une proportion de 18,1 %, dont 3,5 % le plus souvent, 4,2 % à égalité avec l’anglais et 10,4 % de façon régulière comme langue secondaire.
2.1.7. Migration interprovinciale
Selon les statistiques de 2011, 4,2 % de l’ensemble de la population d’Ottawa résidait dans une province ou un territoire autre que l’Ontario au moment du dernier recensement en 2006. En contrepartie, la population de langue française comptait une proportion un peu plus élevée de migrants interprovinciaux (5,6 %). Cette proportion était presque la même parmi la population de langue maternelle anglaise (4,0 %) et celle de langue maternelle tierce (3,8 %).
Les migrants interprovinciaux d’Ottawa provenaient principalement de quatre provinces, à savoir le Québec (39,3 %), la Colombie-Britannique (17,0 %), l’Alberta (13,1 %) et la Nouvelle-Écosse (11,6 %).
Les migrants interprovinciaux de langue maternelle anglaise provenaient essentiellement de quatre provinces, à savoir le Québec (23,8 %), la Colombie-Britannique (20,9 %), la Nouvelle-Écosse (16,6 %) et l’Alberta (16,2 %).
Les migrants de langue française provenaient surtout du Québec (73,2 %) et du Nouveau-Brunswick (8,2 %).
Les migrants de langue maternelle tierce provenaient principalement du Québec (54,4 %), de la Colombie-Britannique (17,0 %) et de l’Alberta (10,5 %).
2.1.8. Statut d’immigrant et période d’immigration
En 2011, près du quart (23,4 %) de la population d’Ottawa était d’origine immigrante; les proportions correspondantes étaient de 8,2 % et de 8,9 % chez les populations de langue maternelle française et de langue anglaise respectivement alors que près des trois quarts (73,9 %) de la population de langue maternelle tierce étaient nés à l’extérieur du Canada.
En 2011, 70,9 % de la population immigrante d’Ottawa avait comme langue maternelle une langue tierce, tandis que 24,3 % de cette population avait l’anglais et 4,9 %, le français.
À Ottawa, presque 30 % des immigrants étaient installés au Canada depuis moins de dix ans. Cette proportion était de 19,4 % pour la population d’immigrante de langue maternelle anglaise et de 41,9 % pour la population immigrante de langue maternelle française. En comparaison, près du tiers (31,7 %) de la population immigrante de langue maternelle tierce s’était installée au pays durant cette période.
2.1.9. Minorités visibles
En 2011, les minorités visibles représentaient près du quart (23,7 %) de l’ensemble de la population d’Ottawa. La plus forte proportion de membres de minorités visibles se trouvait parmi la population de langue maternelle tierce, soit 68,1 %. La part relative de membres de minorités visibles était de 11,4 % au sein de la population de langue maternelle française et de 10,7 % au sein de la population de langue anglaise.
En 2011, presque les deux tiers (64,4 %) de la population de minorités visibles d’Ottawa avaient une langue maternelle tierce alors que pour 28,9 % c’était l’anglais et pour 6,7 % le français.
En 2011, les quatre plus importants groupes de minorités visibles d’Ottawa étaient les Noirs, les Chinois, les Sud-Asiatiques et les Arabes; ils représentaient respectivement 24,2 %, 17,0 %, 16,5 % et 15,8 % de la population de minorités visibles. Au sein de la population de langue maternelle anglaise de minorités visibles, les quatre plus importants groupes de minorités visibles d’Ottawa étaient les Noirs, les Sud-Asiatiques, les Chinois et les Arabes; ils représentaient respectivement 32,0 %, 19,9 %, 12,9 % et 10,2 % de la population de minorités visibles.
Parmi la population de langue française de minorités visibles, les deux groupes les plus importants étaient les Noirs (76,6 %) et les Arabes (10,7 %). Enfin, au sein de la population de langue maternelle tierce de minorités visibles, les Chinois (20,2 %) étaient proportionnellement les plus nombreux, suivis des Arabes (18,8 %), des Sud-Asiatiques (16,5 %) et des Noirs (15,3 %).
2.1.10. Plus haut niveau de scolarité atteint
En 2011, 12,9 % de la population âgée de 15 ans et plus d’Ottawa ne possédait aucun certificat, diplôme ou grade.
La proportion de la population de langue maternelle tierce âgée de 15 ans et plus ne possédant aucun certificat, diplôme ou grade s’établissait à 14,9 % alors qu’elle atteignait 14,3 % et 11,9 % respectivement chez les populations de langue française et de langue maternelle anglaise.
À Ottawa, presque les deux tiers (63,7 %) de la population âgée de 15 ans et plus possédaient un titre d’études postsecondaires en 2011.
Environ les deux tiers des populations âgée de 15 ans et plus de langue maternelle tierce (66,0 %), de langue maternelle anglaise (63,2 %) et de langue française (61,6 %) possédaient un titre d’études postsecondaires.
À Ottawa, un peu plus du tiers (35,4 %) de l’ensemble de la population âgée de 15 ans et plus possédait un titre d’études postsecondaires équivalent ou supérieur au baccalauréat en 2011.
La proportion de la population de langue maternelle tierce âgée de 15 ans et plus possédant un titre d’études postsecondaires équivalent ou supérieur au baccalauréat s’établissait à 40,4 %. Chez les populations de langue maternelle anglaise et de langue française, les proportions étaient de 34,5 % et de 31,1 %, respectivement.
2.1.11. Taux de chômage
En 2011, le taux de chômageNote de bas de page3 de l’ensemble de la population d’Ottawa se chiffrait à 7,0 %.
À Ottawa, la population de langue maternelle française affichait le plus bas taux de chômage (5,2 %), suivie des populations de langue anglaise (6.7 %) et de langue maternelle tierce (8,8 %).
2.1.12. Revenus et revenus d’emploiNote de bas de page4
En 2011, les revenus moyens et médiansNote de bas de page5 de la population de langue maternelle française (52 600 $ et 45 400 $) étaient supérieurs de 500 $ et de 3 500 $ respectivement à ceux de la population de langue anglaise (52 100 $ et 41 900 $) d’Ottawa.Note de bas de page6
La population de langue maternelle tierce affichait un revenu moyen inférieur de 10 600 $ à celui de la population de langue française et de 10 200 $ à celui de la population de langue anglaise, et un revenu médian inférieur de 16 200 $ à celui de la population de langue française et de 12 700 $ à celui de la population de langue anglaise.
Pour ce qui est des revenus provenant d’un emploi, la population de langue maternelle française affichait des revenus d’emploi moyen et médian de 53 400 $ et 47 900 $, soit supérieurs de 2 300 $ et de 6 600 $ respectivement à ceux de la population de langue anglaise (51 100 $ et 41 300 $).
La population de langue maternelle tierce affichait un revenu d’emploi moyen inférieur de 7 800 $ à celui de la population de langue maternelle française et de 5 500 $ à celui de la population de langue anglaise, et un revenu d’emploi inférieur de 13 000 $ à celui de la population de langue française et de 6 500 $ à celui de la population de langue maternelle anglaise.
2.1.13. Secteurs d’emploi
En 2011, les secteurs des administrations publiques (22,8 %), du commerce de détail (10,2 %), des soins de santé et de l’assistance sociale (10,1 %) ainsi que des services professionnels, scientifiques et techniques (9,9 %) regroupaient un peu plus de la moitié (53,1 %) de la population des travailleurs d’Ottawa.
Les secteurs des administrations publiques (22,2 %), du commerce de détail (11,0 %), des services professionnels, scientifiques et techniques (10,4 %) ainsi que des soins de santé et de l’assistance sociale (9,7 %) regroupaient un peu plus de la moitié (53,3 %) de la population des travailleurs de langue anglaise.
Les secteurs des administrations publiques (31,2 %), des soins de santé et de l’assistance sociale (10,3 %) ainsi que des services d’enseignement (9,6 %) regroupaient la moitié (51,2 %) de la population des travailleurs de langue maternelle française d’Ottawa.
Les secteurs des administrations publiques (19,5 %), des soins de santé et de l’assistance sociale (11,2 %), des services professionnels, scientifiques et techniques (10,1 %) ainsi que du commerce de détail (9,5 %) regroupaient la moitié (50,4 %) de la population des travailleurs de langue maternelle tierce.
En 2011, la population de langue maternelle anglaise était surreprésentée dans le secteur des services publics (77,0 %), de l’agriculture, de la foresterie, de la pêche et de la chasse (76,4 %) ainsi que de la gestion de sociétés et d’entreprises (74,5 %) par rapport à son poids démographique au sein de l’ensemble des travailleurs (64,3 %) d’Ottawa, tandis qu’elle était légèrement sous-représentée dans le secteur du transport et de l’entreposage (59,6 %), celui de la fabrication (60,1 %) et celui de l’hébergement et des services de restauration (60,4 %).
La population de langue française, constituant 13,6 % de l’ensemble des travailleurs d’Ottawa, était surreprésentée, notamment, dans les secteurs des administrations publiques (18,6 %)Note de bas de page7 et des services de l’enseignement (16,7 %) et sous-représentée, entre autres, dans le secteur de l’hébergement et des services de restauration (7,5 %), celui de l’agriculture, de la foresterie, de la pêche et de la chasse (8,8 %) ainsi que celui de la gestion de sociétés et d'entreprises (9,1 %).
La population des travailleurs de langue maternelle tierce, laquelle formait 22,1 % de l’ensemble des travailleurs d’Ottawa, était surreprésentée dans les secteurs de la fabrication (29,8 %), du transport et de l’entreposage (26,4 %) ainsi que des services administratifs, des services de soutien, des services de gestion des déchets et des services d’assainissement (25,8 %) alors qu’elle était sous-représentée dans le secteur des services publics (13,5 %) et celui des arts, des spectacles et des loisirs (12,0 %).
2.1.14. Professions
En 2011, les professions les plus courantes chez les travailleurs de langue maternelle anglaise étaient liées à la vente et aux services (20,9 %), suivies de celles liées aux affaires, à la finance et à l’administration (19,5 %) ainsi qu’à l’enseignement, au droit et aux services sociaux, communautaires et gouvernementaux (16,0 %).
Les professions les plus courantes chez les travailleurs de langue maternelle française d’Ottawa étaient liées aux affaires, à la finance et à l’administration (24,7v%), suivies de celles liées à la vente et aux services (17,4 %) ainsi qu’à l’enseignement, au droit et aux services sociaux, communautaires et gouvernementaux (16,8 %).
Les professions les plus courantes parmi la population des travailleurs de langue maternelle tierce étaient liées à la vente et aux services (24,9 %), suivies de celles liées aux sciences naturelles et appliquées et aux domaines apparentés (16,8 %) ainsi qu’aux affaires, à la finance et à l’administration (16,0 %).
2.1.15. Couples exogames français-anglais
En 2011, des 43 065 couples d’Ottawa dont au moins un conjoint est de langue maternelle française, 23 655 (54,9 %) sont des couples exogames français-anglais.
2.2. Selon la première langue officielle parlée
2.2.1. Sexe
À Ottawa, en 2011, 48,6 % des résidents étaient des hommes et 51,4 % des femmes. Chez les personnes de PLOP anglaise, la répartition homme-femme était de 49,3 % contre 50,7 %, mais cette disparité dans la proportion de femmes et d’hommes était sensiblement plus élevée parmi les personnes de PLOP française, la répartition homme-femme dans ce groupe étant de 45,8 % contre 54,2 %. Parmi les personnes n’ayant ni le français ni l’anglais comme PLOP, cette disparité était encore plus grande, les proportions étant de 38,8 % pour les hommes et de 61,2 % pour les femmes.
2.2.2. Âge
La population de PLOP française compte moins de jeunes âgés de 0 à 34 ans et plus de personnes âgées de 45 ans et plus (voir le tableau 14). Elle représente donc une population légèrement plus vieillissante que celle de PLOP anglaise. Toutefois, c’est dans la population n’ayant ni le français ni l’anglais comme PLOP qu’on constate la différence la plus notable. Cette population enregistre une très forte proportion de personnes âgées de plus de 65 ans (41,5 %) et d’enfants de 0 à 14 ans (26,8 %) comparativement aux deux autres groupes.
Population totale | Français comme première langue officielle parlée | Anglais comme première langue officielle parlée | Ni le français ni l’anglais comme première langue officielle parlée |
|||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nombre | Pourcentage | Nombre | Pourcentage | Nombre | Pourcentage | Nombre | Pourcentage | |
Total | 867 090 | 100 | 134 555 | 100 | 731 430 | 100 | 11 105 | 100 |
0 à 14 | 148 130 | 17.1 | 21 115 | 15.7 | 124 040 | 17.2 | 2 980 | 26.8 |
15 à 24 | 123 330 | 14.2 | 16 380 | 12.2 | 106 720 | 14.8 | 230 | 2.1 |
25 à 34 | 118 545 | 13.7 | 17 215 | 12.8 | 100 895 | 14.0 | 430 | 3.9 |
35 à 44 | 123 755 | 14.3 | 19 220 | 14.3 | 103 960 | 14.4 | 575 | 5.2 |
45 à 64 | 247 620 | 28.6 | 41 635 | 30.9 | 203 710 | 28.2 | 2 290 | 20.6 |
65+ | 105 705 | 12.2 | 18 990 | 14.1 | 82 100 | 11.4 | 4 605 | 41.5 |
Source :
Statistique Canada, Recensement de 2011.
2.2.3. Connaissance des deux langues officielles et trilinguisme
À Ottawa, en 2011, la proportion de la population ayant le français comme PLOP et déclarant pouvoir soutenir une conversation dans les deux langues officielles (90,7 %) était supérieure à celle de la population ayant l’anglais comme PLOP (27,5 %).
La proportion de la population de PLOP française déclarant pouvoir soutenir une conversation dans les deux langues officielles et au moins une autre langue (20,6 %) était également supérieure à celle de la population ayant l’anglais comme PLOP (7,6 %).
2.2.4. Province de travail
En 2011, 6,9 % des travailleurs d’Ottawa ayant le français comme PLOP œuvraient au Québec et 4,0 % de la population de PLOP anglaise en faisait autant.
2.2.5. Langue de travail
À Ottawa, presque la totalité (99,5 %) des travailleurs de PLOP anglaise a déclaré faire usage de l’anglais au travail, dont 96,4 % le plus souvent, 2,1 % à égalité avec le français et 1,0 % de façon régulière comme langue secondaire. Ce même groupe a déclaré utiliser le français au travail dans une proportion de 16,8 %, dont 1,1 % le plus souvent, 2,1 % à égalité avec l’anglais et 13,6 % de façon régulière comme langue secondaire.
La grande majorité (89,2 %) des travailleurs ayant le français comme PLOP a déclaré utiliser l’anglais au travail, dont 59,3 % le plus souvent, 13,5 % à égalité avec le français et 16,3 % de façon régulière comme langue secondaire. Ce groupe a déclaré utiliser le français au travail dans une proportion de 81,8 %, dont 26,9 % le plus souvent, 13,5 % à égalité avec l’anglais et 41,4 % de façon régulière comme langue secondaire.
2.2.6. Migration interprovinciale
En 2011, 3,9 % de la population d’Ottawa ayant l’anglais comme PLOP résidait dans une province ou un territoire autre que l’Ontario lors du dernier recensement en 2006 alors que cette proportion était de 5,9% % au sein de la population de PLOP française.
Les migrants interprovinciaux ayant l’anglais comme PLOP à Ottawa provenaient essentiellement de quatre provinces, à savoir le Québec (29,0 %), la Colombie-Britannique (20,4 %), l’Alberta (15,4 %) et la Nouvelle-Écosse (13,8 %) et ceux de PLOP française provenaient surtout du Québec (75,6 %) et du Nouveau-Brunswick (7,0 %).
2.2.7. Statut d’immigrant et période d’immigration
En 2011, de la population immigrante d’Ottawa, 84,9 % avaient comme première langue officielle l’anglais et 11,1 %, le français. En revanche, 3,9 % n’avaient ni le français ni l’anglais.
En 2011, 42,8 % de la population immigrante d’Ottawa ayant le français comme PLOP était arrivée au Canada depuis moins de dix ans; cette proportion était à peu près la même pour les immigrants n’ayant ni l’anglais ni le français comme PLOP (41,6 %). En comparaison, 26,9 % de la population immigrante de PLOP anglaise était arrivée durant les derniers dix ans.
2.2.8. Minorités visibles
En 2011, les personnes ayant l’anglais comme PLOP représentaient la grande majorité (82,8 %) de la population de minorités visibles d’Ottawa en 2011. Cette proportion était moins élevée pour les personnes de PLOP française (12,7 %) et pour celles n’ayant ni l’anglais ni le français comme PLOP (4,5 %).
Les minorités visibles représentaient près du quart (23,6 %) de la population d’Ottawa ayant l’anglais comme PLOP. En contrepartie, la part relative de représentants des minorités visibles au sein de la population de PLOP française (19,4 %) était moins élevée.
Au sein de la population de minorités visibles ayant l’anglais comme PLOP, les Sud-Asiatiques (19,0 %), les Noirs (18,8 %), les Chinois (17,8 %) et les Arabes (15,4 %) représentaient les parts les plus importantes.
Les Noirs (65,1 %) et les Arabes (16,6 %) étaient les groupes de minorités visibles les plus importants au sein de la population de minorités visibles de PLOP française.
Au sein de la population de minorités visibles n’ayant ni le français ni l’anglais comme PLOP, les Chinois (38,4 %) étaient proportionnellement les plus nombreux, suivis des Arabes (19,4 %), des Asiatiques du Sud-Est (10,0 %), des Noirs (9,0 %) et des Sud-Asiatiques (8,9 %).
2.2.9. Plus haut niveau de scolarité atteint
En 2011, la majorité (56,1 %) de la population âgée de 15 ans et plus n’ayant ni le français ni l’anglais comme PLOP ne possédait aucun certificat, diplôme ou grade. Les proportions correspondantes pour les populations de PLOP française et de PLOP anglaise étaient de 14,1 % et de 12,1 %, respectivement.
Près des deux tiers de la population âgée de 15 ans et plus ayant l’anglais (64,4 %) ou le français (62,7 %) comme PLOP possédaient un titre d’études postsecondaires comparativement à 24,4 % de la population n’ayant ni le français ni l’anglais comme PLOP.
Environ le tiers de la population âgée de 15 ans et plus de PLOP anglaise (36,3 %) ou de PLOP française (32,3 %) possédait un titre d’études postsecondaires équivalent ou supérieur au baccalauréat alors que 11,4 % de la population n’ayant ni le français ni l’anglais comme PLOP en possédait un.
2.2.10. Taux de chômage
La population ayant le français comme PLOP affichait le plus bas taux de chômage, soit 6,0 %, suivie de celle de PLOP anglaise (7,1 %) et de celle n’ayant ni l’anglais ni le français comme PLOP (11,7 %).
2.2.11. Revenus et revenus d’emploi
En 2011, à Ottawa, les revenus moyens et médians des personnes ayant le français comme PLOP (51 200 $ et 43 700 $) étaient supérieurs de 1 200 $ et de 4 500 $ respectivement à ceux de la population de PLOP anglaise (50 000 $ et 39 200 $).Note de bas de page8
Les revenus d’emploi moyens et médians des personnes ayant le français comme PLOP (52 100 $ et 46 200 $) étaient supérieurs de 2 100 $ et de 6 200 $ respectivement à ceux de la population de PLOP anglaise (50 000 $ et 40 000 $).
2.2.12. Secteurs d’emploi
En 2011, les secteurs des administrations publiques (21,6 %), du commerce de détail (10,7 %), des services professionnels, scientifiques et techniques (10,4 %) ainsi que des soins de santé et de l’assistance sociale (9,9 %) regroupaient un peu plus de la moitié (52,6 %) de la population des travailleurs ayant l’anglais comme PLOP.
Les secteurs des administrations publiques (30,4 %), des soins de santé et de l’assistance sociale (11,1 %) ainsi que des services d’enseignement (9,9 %) regroupaient environ la moitié (51,4 %) de la population des travailleurs de PLOP française d’Ottawa.
En 2011, la population de PLOP anglaise était légèrement surreprésentée, entre autres, dans les secteurs de l’extraction minière, de l’exploitation en carrière et de l’extraction de pétrole et de gaz (89,7 %), des services publics (89,6 %) ainsi que de la gestion de sociétés et d'entreprises (89,1 %) par rapport à son poids démographique au sein de l’ensemble des travailleurs (84,4 %) d’Ottawa, tandis qu’elle était légèrement sous-représentée dans le secteur des administrations publiques (79,6 %) et celui des services de l’enseignement (80,4 %).
La population ayant le français comme PLOP, constituant 15,3 % de l’ensemble des travailleurs d’Ottawa, était surreprésentée dans les administrations publiques (20,3 %)Note de bas de page9 et les services d’enseignements (19,4 %), et sous-représentée, entre autres, dans les secteurs des services publics (10,4 %), de l’agriculture, de la foresterie, de la pêche et de la chasse (10,3 %) ainsi que de l’hébergement et des services de restauration (9,5 %).
2.2.13. Professions
En 2011, les professions les plus courantes chez les travailleurs d’Ottawa ayant l’anglais comme PLOP étaient liées à la vente et aux services (21,7 %), suivies de celles liées aux affaires, à la finance et à l’administration (18,7 %) ainsi qu’à l’enseignement, au droit et aux services sociaux, communautaires et gouvernementaux (15,6 %).
Les professions les plus courantes chez les travailleurs de PLOP française étaient liées aux affaires, à la finance et à l’administration (23,8 %), suivies de celles liées à la vente et aux services (18,4 %) ainsi qu’à l’enseignement, au droit et aux services sociaux, communautaires et gouvernementaux (17,4 %).
3. Les effectifs linguistiques dans les quartiers d’Ottawa (données du Recensement de 2011)
3.1. Langue maternelle
En 2011, cinq quartiers comptent une population de langue maternelle française supérieure à 10 000 personnes (données non montrées). Ces quartiers sont également ceux où la population de langue maternelle française est supérieure à 30 % de la population du quartier (voir le tableau 15). Il s’agit de Cumberland (36,8 %), Orléans (30,5 %), Rideau-Vanier (30,8 %), Innes (31,7 %) et Rideau-Rockcliffe (30,1 %).
Quartiers | Langue maternelle française (%) |
---|---|
Cumberland | 36,8 |
Innes | 31,7 |
Rideau-Vanier | 30,8 |
Orléans | 30,5 |
Rideau-Rockcliffe | 30,1 |
Beacon Hill-Cyrville | 26,3 |
Alta Vista | 15,6 |
Somerset | 12,8 |
Gloucester-Southgate | 11,7 |
Capital | 11,2 |
Osgoode | 9,8 |
Rivière | 9,6 |
Kitchissippi | 9,2 |
Baie | 8,6 |
Gloucester-Nepean-Sud | 8,5 |
Stittsville | 7,2 |
Kanata-Sud | 7,2 |
College | 7,0 |
Barrhaven | 6,7 |
Knoxdale-Merivale | 6,7 |
Kanata-Nord | 6,2 |
Ouest Carleton-March | 6,1 |
Rideau-Goulbourn | 5,7 |
Total – Ottawa | 15,0 |
Source :
Statistique Canada, Recensement de 2011.
Ces cinq quartiers regroupent un total de 65 685 personnes de langue maternelle française, ce qui équivaut à la moitié de la population de langue maternelle française de l’ensemble de la ville d’Ottawa (données non montrées).
3.2. Première langue officielle parlée
En calculant le pourcentage de la minorité de langue officielle en fonction de la PLOP, on observe qu’en 2011, cinq quartiers d’Ottawa comptent une proportion de francophones supérieure à 30 % (voir le tableau 16). Ces quartiers sont Cumberland (38,5 %), Innes (33,5 %), Rideau-Rockcliffe (33,4 %), Rideau-Vanier (33,2 %) et Orléans (31,7 %). Les quartiers de Beacon Hill-Cyrville (29,2 %) et Alta Vista (18,5 %) présentent également une proportion de francophones supérieure à celle de l’ensemble de la ville d’Ottawa (16,4 %).
Quartiers | Langue maternelle française (%) |
---|---|
Cumberland | 38,5 |
Innes | 33,4 |
Rideau-Rockcliffe | 33,4 |
Rideau-Vanier | 33,2 |
Orléans | 31,7 |
Beacon Hill-Cyrville | 29,2 |
Alta Vista | 18,5 |
Somerset | 14,4 |
Gloucester-Southgate | 13,7 |
Capital | 12,0 |
Rivière | 11,6 |
Baie | 9,9 |
Gloucester-Nepean-Sud | 9,8 |
Osgoode | 9,6 |
Kitchissippi | 9,6 |
Kanata-Sud | 7,7 |
Kanata-Nord | 7,6 |
College | 7,6 |
Knoxdale-Merivale | 7,6 |
Barrhaven | 7,3 |
Stittsville | 7,1 |
Ouest Carleton-March | 5,9 |
Rideau-Goulbourn | 5,3 |
Total – Ottawa | 16,4 |
Source :
Statistique Canada, Recensement de 2011.
Ces cinq quartiers regroupent un total de 69 835 personnes de PLOP française, ce qui équivaut à près de la moitié (48,8 %) de la population de PLOP française de l’ensemble de la ville d’Ottawa (données non montrées).
3.3. Connaissance des deux langues officielles
À Ottawa, en 2011, le taux de bilinguisme anglais-français global est de 37,2%. Le niveau de bilinguisme le plus élevé (presque 56 %) est atteint dans Cumberland alors que le plus bas (23 %) se trouve dans le quartier Rideau-Goulbourn. Les quartiers où la présence francophone est la plus importante sont généralement ceux qui présentent les taux de bilinguisme les plus élevés (voir le tableau 17). Plus d’une personne sur deux est capable de soutenir une conversation en français et en anglais dans les quartiers de Cumberland (55,8 %), Innes (53,8 %), Rideau-Vanier (52,7 %), Orléans (51,7 %) et Rideau-Rockcliffe (51,6 %). Toutefois, il existe des quartiers où le taux de bilinguisme est élevé, malgré une présence francophone faible. C’est le cas notamment dans les quartiers Kitchissippi, Capitale, Gloucester-Nepean-Sud, Rivière et Osgoode qui affichent des taux de bilinguisme au dessus de 30 % malgré une présence francophone relativement faible (moins de 15 %).
Quartiers | Connaissance des deux langues officielles (%) |
---|---|
Cumberland | 55,8 |
Innes | 53,8 |
Rideau-Vanier | 52,7 |
Orléans | 51,7 |
Rideau-Rockliffe | 51,6 |
Beacon Hill-Cyrville | 47,2 |
Capital | 43,0 |
Somerset | 40,2 |
Kitchissippi | 39,5 |
Alta Vista | 38,7 |
Gloucester-Southgate | 33,8 |
Gloucester-Nepean-Sud | 32,1 |
Rivière | 31,3 |
Osgoode | 31,2 |
Barrhaven | 28,5 |
Knoxdale-Merivale | 28,1 |
Kanata-Sud | 28,0 |
College | 27,9 |
Kanata-Nord | 27,9 |
Stittsville | 27,6 |
Baie | 26,9 |
Ouest Carleton-March | 24,8 |
Rideau-Goulbourn | 23,1 |
Total – Ottawa | 37,2 |
Source :
Statistique Canada, Recensement de 2011.
Dans l’ensemble d’Ottawa, 98,6 % de la population est capable de soutenir une conversation dans au moins une des deux langues officielles (données non montrées). C’est donc dire que 1,4 % de la population ottavienne ne peut soutenir une conversation ni en français ni en anglais. Cette proportion est plus élevée dans certains quartiers, notamment Somerset (3,3 %), Kanata-Nord (2,3 %) et Gloucester-Southgate (2,2 %).
3.4. Langues officielles parlées à la maison
En 2011, l’anglais est la langue la plus parlée dans les foyers à Ottawa. Néanmoins, dans six quartiers de la ville, la proportion de la population qui déclare le français comme seuleNote de bas de page10 ou principaleNote de bas de page11 langue officielle d’usage est supérieure à 20 % (voir le tableau 18). Ces quartiers sont Cumberland (32,9 %), Rideau-Rockcliffe (28,2 %), Innes (28,0 %), Rideau-Vanier (27,8 %), Orléans (25,9 %) et Beacon Hill-Cyrville (23,1 %).
Quartiers | langue officielle d'usage au foyer Uniquement le français | langue officielle d'usage au foyer Surtout le français | langue officielle d'usage au foyer Français et anglais à égalité | Total des langues officielles d'usage au foyer |
---|---|---|---|---|
Cumberland | 17,2 | 12,9 | 2,8 | 32,9 |
Rideau-Rockcliffe | 16,4 | 8,7 | 3,2 | 28,2 |
Innes | 14,3 | 10,9 | 2,8 | 28,0 |
Rideau-Vanier | 16,0 | 8,9 | 2,8 | 27,8 |
Orléans | 12,5 | 10,8 | 2,6 | 25,9 |
Beacon Hill-Cyrville | 12,3 | 7,9 | 3,0 | 23,1 |
Alta Vista | 7,3 | 4,3 | 2,4 | 14,0 |
Gloucester-Southgate | 4,7 | 3,3 | 2,8 | 10,8 |
Somerset | 4,5 | 3,4 | 1,7 | 9,5 |
Capital | 3,8 | 3,1 | 1,4 | 8,3 |
Rivière | 3,5 | 2,5 | 1,8 | 7,8 |
Gloucester-Nepean-Sud | 2,2 | 2,6 | 1,7 | 6,5 |
Baie | 3,0 | 1,8 | 1,4 | 6,2 |
Kitchissippi | 2,5 | 2,3 | 1,3 | 6,1 |
Osgoode | 1,9 | 2,2 | 0,9 | 5,0 |
Kanata-Nord | 1,7 | 1,6 | 1,6 | 4,9 |
Kanata-Sud | 1,5 | 1,7 | 1,1 | 4,3 |
Barrhaven | 1,3 | 1,6 | 1,4 | 4,2 |
College | 1,5 | 1,4 | 1,2 | 4,2 |
Knoxdale-Merivale | 1,5 | 1,4 | 1,2 | 4,1 |
Stittsville | 1,2 | 1,6 | 0,5 | 3,4 |
Ouest Carleton-March | 0,8 | 1,3 | 0,5 | 2,7 |
Rideau-Goulbourn | 0,7 | 0,9 | 0,5 | 2,1 |
Total – Ottawa | 6,0 | 4,4 | 1,8 | 12,2 |
Source :
Statistique Canada, Recensement de 2011.
4. Les effectifs linguistiques dans les divisions et subdivisions de recensement environnant Ottawa (données du Recensement de 2011)
4.1. Langue maternelle
Cinq divisions de recensement (DR) entourent la DR d’Ottawa : Stormont-Dundas-Glengarry, Prescott-Russell, Leeds-Grenville, Lanark et Renfrew. En 2011, la population de la DR de Prescott-Russell est composée de personnes de langue maternelle française dans une proportion de 65,0 % (voir le tableau 19). Il s’agit de la seule de ces cinq DR qui présente une proportion de personnes de langue maternelle française supérieure à celle de la DR d’Ottawa (15,0 %).
divisions (DR) et subdivisions de recensement (SDR) autour d'Ottawa | Unité géographique | Français (%) comme langue maternelle |
---|---|---|
Stormont-Dundas-Glengarry | DR | 14,6 |
Dundas-Nord | SDR | 8,1 |
Stormont-Nord | SDR | 25,3 |
Prescott-Russell | DR | 65,0 |
Hawkesbury-Est | SDR | 60,2 |
Hawkesbury | SDR | 79,7 |
Champlain | SDR | 62,1 |
Alfred-Plantagenet | SDR | 75,9 |
La Nation | SDR | 67,7 |
Clarence-Rockland | SDR | 64,9 |
Casselman | SDR | 81,0 |
Russell | SDR | 45,7 |
Leeds-Grenville | DR | 6,2 |
Merrickville-Wolford | SDR | 6,0 |
Grenville-Nord | SDR | 6,3 |
Lanark | DR | 4,4 |
Montague | SDR | 4,2 |
Beckwith | SDR | 5,3 |
Carleton Place | SDR | 5,0 |
Mississippi Mills | SDR | 3,5 |
Renfrew | DR | 3,9 |
Arnprior | SDR | 4,3 |
McNab/Braeside | SDR | 3,4 |
Nota :
Les subdivisions de recensement qui apparaissent dans ce tableau sont celles qui se trouvent dans les environs d'Ottawa.
Source :
Statistique Canada, Recensement de 2011.
La population de langue maternelle française est également proportionnellement beaucoup plus élevée dans chacune des subdivisions de recensement (SDR) qui composent la DR de Prescott-Russell qu’à Ottawa. La proportion de la population de langue maternelle française varie de 45,7 % pour Russell à 81,0 % pour Casselman.
À l’inverse, la proportion de la population de langue maternelle française est inférieure à 15 % dans toutes les SDR composant les autres DR entourant Ottawa, sauf dans la SDR de Stormont-Nord, où elle s’élève à 25,3 %. La SDR de Stormont-Nord fait partie de la DR de Stormont-Dundas-Glengarry, où la population de langue maternelle française représente 14,6 % de l’ensemble de la population.
4.2. Première langue officielle parlée
En 2011, la population de la DR de Prescott-Russell est composée de personnes qui ont le français comme PLOP dans une proportion de 65,4 % (voir le tableau 20). Il s’agit de la seule de ces cinq DR qui présente une proportion de personnes de PLOP française supérieure à celle de la DR d’Ottawa (16,4 %).
divisions (DR) et subdivisions de recensement (SDR) autour d'Ottawa | Unité géographique | Français (%) comme première langue officielle parlée |
---|---|---|
Stormont-Dundas-Glengarry | DR | 14,1 |
Dundas-Nord | SDR | 7,7 |
Stormont-Nord | SDR | 24,7 |
Prescott-Russell | DR | 65,4 |
Hawkesbury-Est | SDR | 61,4 |
Hawkesbury | SDR | 80,7 |
Champlain | SDR | 62,5 |
Alfred-Plantagenet | SDR | 76,2 |
La Nation | SDR | 67,9 |
Clarence-Rockland | SDR | 65,2 |
Casselman | SDR | 81,6 |
Russell | SDR | 45,5 |
Leeds-Grenville | DR | 5,7 |
Merrickville-Wolford | SDR | 5,2 |
Grenville-Nord | SDR | 5,8 |
Lanark | DR | 4,0 |
Montague | SDR | 3,8 |
Beckwith | SDR | 4,8 |
Carleton Place | SDR | 4,6 |
Mississippi Mills | SDR | 3,1 |
Renfrew | DR | 3,5 |
Arnprior | SDR | 3,7 |
McNab/Braeside | SDR | 3,2 |
Source :
Statistique Canada, Recensement de 2011.
La population de PLOP française est également proportionnellement beaucoup plus élevée dans chacune des SDR qui composent la DR de Prescott-Russell qu’à Ottawa. La proportion de la population de PLOP française varie de 45,5 % pour Russell à 81,6 % pour Casselman.
À l’inverse, la proportion de la population de PLOP française est inférieure à 16,4 % dans toutes les SDR composant les autres DR entourant Ottawa, sauf dans la SDR de Stormont-Nord, où elle s’élève à 24,7 %. La SDR de Stormont-Nord fait partie de la DR de Stormont-Dundas-Glengarry, où la population de PLOP française représente 14,1 % de l’ensemble de la population.
4.3. Connaissance des deux langues officielles
En 2011, le taux de bilinguisme français-anglais dans la DR de Prescott-Russell est de 66,4 % (voir le tableau 21). Il s’agit de la seule de ces cinq DR qui présente un taux de bilinguisme supérieur à celui de la DR d’Ottawa (37,2 %).
divisions (DR) et subdivisions de recensement (SDR) autour d'Ottawa | Unité géographique | Connaissance des deux langues officielles (%) |
---|---|---|
Stormont-Dundas-Glengarry | DR | 27,8 |
Dundas-Nord | SDR | 19,8 |
Stormont-Nord | SDR | 40,9 |
Prescott-Russell | DR | 66,4 |
Hawkesbury-Est | SDR | 67,3 |
Hawkesbury | SDR | 67,3 |
Champlain | SDR | 66,9 |
Alfred-Plantagenet | SDR | 67,4 |
La Nation | SDR | 67,1 |
Clarence-Rockland | SDR | 69,0 |
Casselman | SDR | 74,0 |
Russell | SDR | 58,3 |
Leeds-Grenville | DR | 19,5 |
Merrickville-Wolford | SDR | 16,2 |
Grenville-Nord | SDR | 20,1 |
Lanark | DR | 16,0 |
Montague | SDR | 11,6 |
Beckwith | SDR | 18,2 |
Carleton Place | SDR | 16,5 |
Mississippi Mills | SDR | 15,5 |
Renfrew | DR | 10,5 |
Arnprior | SDR | 11,5 |
McNab/Braeside | SDR | 9,4 |
Source :
Statistique Canada, Recensement de 2011.
Le taux de bilinguisme est également beaucoup plus élevé dans chacune des SDR qui composent la DR de Prescott-Russell qu’à Ottawa. Il varie de 58,3 % pour Russell à 74,0 % pour Casselman.
À l’inverse, le taux de bilinguisme est inférieur à 37,2 % dans toutes les SDR composant les autres DR entourant Ottawa, sauf dans la SDR de Stormont-Nord, où elle s’élève à 40,9 %. La SDR de Stormont-Nord fait partie de la DR de Stormont-Dundas-Glengarry, où le taux de bilinguisme est de 27,8 %.
4.4. Langues officielles parlées à la maison
En 2011, la population de la DR de Prescott-Russell déclare le français comme seuleNote de bas de page12 ou principaleNote de bas de page13 langue officielle d’usage au foyer dans une proportion de 61,4 % (voir le tableau 22). Il s’agit de la seule de ces cinq DR où cette proportion est supérieure à celle de la DR d’Ottawa (12,2 %).
divisions (DR) et subdivisions de recensement (SDR) autour d'Ottawa | Unité géographique | Uniquement français comme principale langue d'usage au foyer (%) | Surtout français comme principale langue d'usage au foyer (%) | Français et anglais à égalité comme principale langue d'usage au foyer (%) |
Total de langue principale d'usage au foyer (%) |
---|---|---|---|---|---|
Stormont-Dundas-Glengarry | DR | 5,3 | 3,7 | 0,7 | 9,7 |
Dundas-Nord | SDR | 2,2 | 1,5 | 0,5 | 4,2 |
Stormont-Nord | SDR | 10,4 | 7,5 | 0,8 | 18,7 |
Prescott-Russell | DR | 43,4 | 16,0 | 2,1 | 61,4 |
Hawkesbury-Est | SDR | 45,6 | 10,9 | 1,6 | 58,2 |
Hawkesbury | SDR | 62,1 | 14,7 | 2,6 | 79,4 |
Champlain | SDR | 45,3 | 12,6 | 1,6 | 59,5 |
Alfred-Plantagenet | SDR | 56,5 | 15,6 | 1,3 | 73,4 |
La Nation | SDR | 43,8 | 17,5 | 2,3 | 63,7 |
Clarence-Rockland | SDR | 38,7 | 19,0 | 2,7 | 60,4 |
Casselman | SDR | 56,7 | 19,9 | 2,4 | 79,0 |
Russell | SDR | 24,9 | 13,4 | 1,5 | 39,8 |
Leeds-Grenville | DR | 0,6 | 1,1 | 0,3 | 2,0 |
Merrickville-Wolford | SDR | 0,4 | 1,7 | 0,2 | 2,2 |
Grenville-Nord | SDR | 0,6 | 1,1 | 0,2 | 2,0 |
Lanark | DR | 0,4 | 0,7 | 0,3 | 1,5 |
Montague | SDR | 0,7 | 0,7 | 0,3 | 1,7 |
Beckwith | SDR | 0,4 | 1,0 | 0,2 | 1,6 |
Carleton Place | SDR | 0,5 | 0,9 | 0,5 | 1,9 |
Mississippi Mills | SDR | 0,3 | 0,5 | 0,2 | 1,0 |
Renfrew | DR | 0,2 | 0,4 | 0,2 | 0,8 |
Arnprior | SDR | 0,2 | 0,5 | 0,2 | 1,0 |
McNab/Braeside | SDR | 0,3 | 0,3 | 0,1 | 0,7 |
Source :
Statistique Canada, Recensement de 2011.
La population déclarant le français comme principale langue officielle d’usage au foyer est également proportionnellement beaucoup plus élevée dans chacune des SDR qui composent la DR de Prescott-Russell qu’à Ottawa. Cette proportion varie de 39,8 % pour Russell à 79,4 % pour Hawkesbury.
À l’inverse, la proportion de la population déclarant le français comme principale langue officielle d’usage au foyer est inférieure à 12,2 % dans toutes les SDR composant les autres DR entourant Ottawa, sauf dans la SDR de Stormont-Nord, où elle s’élève à 18,7 %. La SDR de Stormont-Nord fait partie de la DR de Stormont-Dundas-Glengarry, où la population déclarant le français comme principale langue officielle d’usage au foyer représente 9,7 % de l’ensemble de la population.
5. Annexe – Définitions des variables linguistiques
- Connaissance des langues officielles
Capacité de soutenir une conversation en français seulement, en anglais seulement, en français et en anglais, ou dans aucune des deux langues officielles, tel que déclaré par le répondant le 10 mai 2011.
- Langue maternelle
Première langue apprise à la maison dans l’enfance et encore comprise, tel que déclaré par le répondant le 10 mai 2011.
- Langues officielles parlées à la maison
Les données sur les langues officielles parlées à la maison sont dérivées à partir de la question sur la langue parlée le plus souvent à la maison et la question sur les autres langues parlées régulièrement à la maison. Les personnes qui déclarent parler le français le plus souvent ou régulièrement sans aucune mention de l’anglais (qu’il y ait ou non utilisation d’une langue autre que l’anglais) sont incluses dans la catégorie « Uniquement français ». Les personnes qui déclarent le français comme langue parlée le plus souvent et l’anglais comme langue parlée régulièrement (qu’il y ait ou non une autre langue parlée en combinaison avec ces deux langues) sont incluses dans la catégorie « Surtout français ». Les catégories « Uniquement anglais » et « Surtout anglais » sont constituées de façon symétrique. La catégorie « Français et anglais à égalité » regroupe les mentions conjointes du français et de l’anglais comme réponse multiple à la question de la langue parlée le plus souvent ou régulièrement à la maison (qu’il y ait ou non une autre langue parlée en combinaison avec ces deux langues). Les personnes qui ne font mention ni du français ni de l’anglais à l’une ou l’autre des deux questions sur la langue d’usage au foyer sont incluses dans la catégorie « Autre seulement ».
- Langue parlée le plus souvent à la maison
Langue parlée le plus souvent à la maison, tel que déclaré par le répondant le 10 mai 2011.
- Langue parlée régulièrement à la maison
Autre(s) langue(s) parlée(s) de façon régulière à la maison, tel que déclaré par le répondant le 10 mai 2011.
- Langue utilisée le plus souvent au travail
Langue le plus souvent utilisée au travail, tel que déclaré par le recensé le 10 mai 2011.
- Langue utilisée régulièrement au travail
Autres langues utilisées régulièrement au travail, tel que déclaré par le recensé le 10 mai 2011.
- Première langue officielle parlée
-
Cette variable a été dérivée dans le cadre de l’application de la Loi sur les langues officielles.
La méthode de dérivation est décrite dans le règlement concernant l’emploi des langues officielles dans la prestation de services au public. Elle tient compte, premièrement, de la connaissance des deux langues officielles, deuxièmement, de la langue maternelle et, troisièmement, de la langue parlée à la maison.
Les personnes qui peuvent soutenir une conversation en français seulement ont le français comme première langue officielle parlée. Les personnes qui peuvent soutenir une conversation en anglais seulement ont l’anglais comme première langue officielle parlée. Les réponses aux questions sur la langue maternelle et sur la langue parlée le plus souvent à la maison sont ensuite utilisées pour établir la première langue officielle parlée des personnes qui peuvent parler le français et l’anglais ou qui ne parlent ni l’une ni l’autre des langues officielles. On inclut dans la catégorie « Français » les personnes qui ont le français seulement ou le français et au moins une langue non officielle comme langue maternelle. Les personnes qui ont l’anglais seulement ou l’anglais et au moins une langue non officielle comme langue maternelle sont incluses dans la catégorie « Anglais ». Pour les cas non encore classés, on inclut dans la catégorie « Français » les personnes ayant le français seulement ou le français et au moins une langue non officielle comme langue parlée le plus souvent à la maison. On procède de la même manière pour la catégorie « Anglais ». La population se trouve ainsi classée dans deux catégories principales : « Français » ou « Anglais ». Il faut ajouter deux catégories résiduelles pour les personnes qui n’ont pu être classées à l’aide des renseignements fournis : « le français et l’anglais » et « ni le français ni l’anglais ».
Notes de bas de page
- note de bas de page 1
-
Les chiffres totale qui sont indiqués dans les tableaux ne correspondent pas toujours à 100,0 des totaux en raison de leur arrondissement.
- note de bas de page 2
-
Statistique Canada a commencé à recueillir les données sur les autres langues parlées à la maison (en plus de la langue parlée le plus souvent) en 2001 et, par conséquent, les statistiques présentées ici portent sur la période de 2001 à 2011 Toutefois, la section 1.4.2 sur la langue parlée le plus souvent présente l'information recueillie de 1981 à 2011.
- note de bas de page 3
-
Les taux de chômage ont été calculés en utilisant les données recueillies au cours de la semaine de référence, soit du dimanche 1er mai au samedi 7 mai 2011.
- note de bas de page 4
-
Il faut distinguer les « revenus » des revenus d'emploi. Les « revenus » comprennent toutes les sources de revenus y compris les prestations d'assurance-emploi, les revenus provenant de pensions, etc. Par conséquent, les « revenus » sont légèrement plus bas que les revenus d'emploi.
- note de bas de page 5
-
Le revenu moyen est la moyenne de tous les revenus alors que le revenu médian est le revenu qui sépare la distribution des revenus en deux parties égales quand on les met en ordre de grandeur. Le revenu moyen est plus sujet aux variations occasionnées par les nombres extrêmes, et c'est pourquoi il faut considérer à la fois le revenu moyen et le revenu médian quand on discute de revenus.
- note de bas de page 6
-
Cet écart de revenus pourrait s'expliquer par le taux de bilinguisme plus élevé parmi la population francophone, une caractéristique qui pourrait donner accès à un bassin d'emploi plus vaste. Par ailleurs, la population de langue maternelle française se trouve surreprésentée dans certains secteurs d'emploi, tels que l'administration publique et l'enseignement. (Voir la section 2.1.13.)
- note de bas de page 7
-
Cette surreprésentation dans les administrations publiques s'observe dans l'administration publique provinciale (21,7 %) et l'administration publique fédérale (19,3 %).
- note de bas de page 8
-
Tel que mentionné plus haut, cet écart pourrait être attribuable à l'avantage procuré par un taux de bilinguisme plus élevé parmi les résidents dont la PLOP est le français. Il pourrait aussi être lié à une distribution différente des personnes de PLOP française ou anglaise dans les divers secteurs d'emploi et les diverses professions.
- note de bas de page 9
-
Cette surreprésentation dans les administrations publiques s'observe notamment dans l'administration publique provinciale (23,1 %) et l'administration publique fédérale (21,1 %). En revanche, on observe une sous représentation de cette population dans les administrations publiques locales, municipales et régionales (13,5 %).
- note de bas de page 10
-
Inclut des cas où le français est déclaré en combinaison avec une tierce langue d'usage au foyer.
- note de bas de page 11
-
Inclut tous les cas où l'on déclare parler le français autant ou davantage que l'anglais, y compris des cas où une tierce langue est également déclarée comme langue d'usage.
- note de bas de page 12
-
Inclut des cas où le français est déclaré en combinaison avec une tierce langue d'usage au foyer.
- note de bas de page 13
-
Inclut tous les cas où l'on déclare parler le français autant ou davantage que l'anglais, y compris des cas où une langue tierce est également déclarée comme langue d'usage.