Note : Les sommaires d'enquêtes datant de 2019 ou avant on été publiés avant la modernisation de la Loi sur les langues officielles.
Plaintes | Partie(s) de la Loi | Année |
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Gendarmerie royale du CanadaPlainteLe Commissariat aux langues officielles a reçu de multiples plaintes qui alléguaient que la Gendarmerie royale du Canada (GRC) a aboli la dernière troupe francophone du programme de formation des cadets à l’École de la GRC et qu’elle l’a remplacé par une troupe bilingue. Selon les allégations, ces actions ont limité les chances d’emploi et d’avancement des francophones au sein de l’institution. DénouementL’enquête a établi qu’en mars 2019, la GRC a mis en place un projet pilote qui comprend une formation en anglais langue seconde pour les cadets francophones. Le projet cherche à assurer un niveau minimum de compétence linguistique pour préparer les cadets francophones en vue d’un déploiement partout au Canada. Les cadets de la troupe francophone poursuivent ensuite le programme de formation des cadets dans les deux langues officielles afin de maintenir et de continuer d’améliorer leur compétence en anglais. Le matériel de formation est fourni dans les deux langues officielles et les cadets peuvent participer aux activités de formation et passer les examens dans la langue officielle de leur choix. L’enquête a démontré que la décision de modifier le modèle de prestation du programme de formation des cadets était conforme au principe d’égalité réelle des chances d’emploi et, par conséquent, n’est pas en contravention avec la Loi sur les langues officielles. Les modifications apportées au modèle de prestation étaient le résultat des consultations menées auprès des agents francophones et de leurs supérieurs. Et le nouveau modèle est conçu afin de donner aux cadets francophones l’occasion d’apprendre et d’améliorer leurs compétences en anglais, ce qui leur donnera par la suite accès à davantage d’emplois au sein de la GRC à l’échelle du Canada. Il a donc été conclu que les plaintes s’avéraient non fondées. Puisqu’il s’agit d’un projet pilote, la GRC s’est engagée à réaliser une évaluation approfondie du programme et à en transmettre les résultats au Commissariat aux langues officielles. |
Participation des Canadiens d’expression française et d’expression anglaise (Partie VI) |
2019 |
Immigration, réfugiés et citoyenneté Canada Immigration, réfugiés et citoyenneté CanadaPlainteEntre 2016 et 2018, le Commissariat a reçu quatre nouvelles plaintes contre Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) concernant la non-disponibilité en français et en anglais de différents services dans plusieurs centres de réception des demandes de visa (CRDV) à travers le monde. À noter que les CRDV sont gérés par VFS Global, une entreprise privée. DénouementÀ la lumière de ce qui précède, les CRDV visés par les plaintes agissent pour le compte d’ IRCC , qui n’a pas rempli ses obligations aux termes de la partie IV et de l’esprit de la Loi. Par conséquent, les plaintes sont fondées. L’institution fédérale est d’avis que l’article 25 de la Loi ne s’applique pas et que les CRDV ne sont pas des tiers agissant pour le compte d’ IRCC . Afin qu’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada se conforme à la partie IV de la Loi sur les langues officielles, le Commissaire a formulé trois recommandations. |
Communications avec le public et prestation des services (Partie IV) | 2019 |
Services publics et Approvisionnement Canada – Centre des pensions Services publics et Approvisionnement Canada – Centre des pensionsPlainteL’incident portait sur un relevé de retraite accompagné d’une lettre en français qui furent envoyés à la personne qui a déposé la plainte (le plaignant) en dépit du fait qu’elle ait avisé Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) que sa langue officielle de préférence est l’anglais. DénouementDans le cadre de l’enquête, SPAC s’est empressée de noter l’anglais comme étant la langue officielle de préférence du plaignant et le Ministère a envoyé la version anglaise de la documentation au plaignant. SPAC s’est toutefois assuré d’expliquer le fonctionnement de ce type d’envoi : chaque année en janvier, SPAC se charge d’envoyer par la poste le Relevé annuel du pensionné (RAP) aux participants du régime de retraite de la fonction publique en vertu de la Loi sur la pension de la fonction publique (LPFP). Les données linguistiques proviennent du système qui est alimenté par le service des ressources humaines des institutions fédérales. Dès réception de la plainte, SPAC a vérifié le système et a remarqué que la langue du plaignant était identifiée comme étant le français. Le Centre des pensions a ensuite consulté les parties concernées et a reçu les informations suivantes pour expliquer la raison pour laquelle la langue officielle de préférence du plaignant change constamment de l’anglais au français : chaque fois que le plaignant accepte un contrat avec le Tribunal canadien des droits de la personne (TCDP), le service des ressources humaines du TCDP alimente et change la langue du plaignant au français dans le système. Par conséquent, si le Centre des pensions reçoit une autre entrée de données de la part du service des ressources humaines du TCDP , il changera la langue au français une fois de plus. Le plaignant a indiqué qu’il abordera la question auprès de son agent des ressources humaines pour l’aviser que sa langue officielle de préférence est l’anglais afin d’éviter que cette situation ne se reproduise. |
Langue de travail (Partie V) | 2019 |
Commissariat à l’information du Canada Commissariat à l’information du CanadaPlainteL’incident portait sur le préfixe de l’adresse courriel du Commissariat à l’information du Canada (CIC) disponible en anglais seulement, soit « postmaster@ci-oic.gc.ca », ainsi que le contenu de l’accusé de réception automatisé envoyé en anglais seulement malgré le fait que la communication initiale ait été faite en français. DénouementL’enquête a établi que les systèmes de courriel Microsoft Exchange ont tous l’adresse postmaster@notredomain.ca par défaut, et c’est pour cette raison que le courriel provenait de postmaster@ci-oic.gc.ca. Dès réception de la plainte, CIC a modifié son adresse à maitreposte-postmaster@ci-oic.gc.ca. Pour ce qui est du contenu du courriel en anglais, l’enquête a établi que les serveurs de messagerie Exchange sont déjà multilingues, selon la langue sélectionnée dans l’entête du courriel qui est généralement représentée par la langue de l’ordinateur ou bien des paramètres de messagerie de l’utilisateur. Dans le cas présent, le courriel ne provenait pas du CIC mais il a été généré automatiquement par le serveur lors de la redirection puisqu’un accusé de réception confirmant la livraison du message a été demandé. Afin d’éviter qu’une telle situation ne se reproduise, et pour assurer que la clientèle reçoive une confirmation de réception d’un courriel envoyé à la boîte de messagerie general@ci-oic.gc.ca ou à general@oic-ci.gc.ca dans sa langue officielle de préférence, CIC a modifié ses boîtes de messagerie afin qu’un accusé de réception automatique bilingue soit envoyé pour chaque courriel reçu. |
Communications avec le public et prestation des services (Partie IV) | 2019 |
Banque de l'infrastructure du Canada Banque de l'infrastructure du CanadaPlainteL’incident portait sur la capacité de la Banque de l’infrastructure du Canada (BIC) à communiquer avec le public et à offrir des services dans les deux langues officielles. Selon les allégations, la BIC ne respectait pas ses obligations linguistiques, notamment dans le cadre de demandes médiatiques ou encore de demandes du public, et ce, depuis sa création, en juin 2017. DénouementL’enquête a déterminé que la BIC n’a pas pu communiquer ou offrir tous ses services dans les deux langues officielles en tout temps depuis sa création. À la suite de l’enquête, la BIC a reconnu ses obligations linguistiques prévues à la partie IV de la Loi sur les langues officielles et s’est engagée à suivre la recommandation du commissaire aux langues officielles, notamment en mettant en place un plan d’action clair et précis pour s’assurer de prendre en compte ses obligations linguistiques dans le cadre de son développement organisationnel |
Communications avec le public et prestation des services (Partie IV) | 2019 |
Système national d’alertes au public (SNAP) Système national d’alertes au public (SNAP)PlainteLe Commissariat aux langues officielles a reçu, en 2018 et en 2019, un total de 85 plaintes contre CBC/Radio-Canada, Sécurité publique Canada, le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) et Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) portant sur la langue des messages d’alertes d’urgence. L’enquête traitait des obligations linguistiques de ces institutions fédérales quant à la réglementation et à la gestion du Système national d’alertes au public (SNAP), de la diffusion d’alertes sur ce système ainsi que de la transmission d’alertes par les distributeurs de fin de ligne (DFL). Le SNAP (aussi connu sous le nom d’En Alerte) est une initiative fédérale-provinciale-territoriale extrêmement complexe à laquelle participent diverses entités publiques et privées. Ce système a été conçu pour permettre aux organisations responsables de la gestion des urgences des provinces et des territoires d’avertir rapidement les Canadiens des risques qui mettent leur vie en danger. DénouementLa langue dans laquelle les messages d’alertes sont diffusés est régie par les lois et les politiques respectives des provinces et des territoires, conformément à la Loi constitutionnelle de 1867 (la Loi), qui confère aux provinces la responsabilité au sujet de la gestion des urgences et de la langue à l’intérieur de leurs frontières. Par conséquent, le gouvernement fédéral ne peut pas dicter aux organismes provinciaux et territoriaux la gestion des urgences et la langue de diffusion des alertes sur leurs territoires respectifs. Malgré le fait que la Loi sur les langues officielles ne permet pas d’exiger que le CRTC et Sécurité publique Canada obligent les organisations de la gestion des urgences à diffuser leurs alertes dans les deux langues officielles, l’enquête a démontré que ces institutions exercent ensemble une certaine influence sur le SNAP . L’enquête a conclu que le CRTC a, au minimum, l’obligation de clarifier ses règlements pour exiger que les DFL diffusent toujours les alertes dans les deux langues officielles lorsqu’elles sont émises dans ces deux langues, peu importe où les DFL se trouvent au Canada. La sécurité et la vie des Canadiens ne devraient pas dépendre de l’endroit où ils se situent au pays ni de la langue de diffusion des messages d’alertes d’urgence. Par conséquent, le commissaire a recommandé au CRTC de modifier, au plus tard dans les six mois suivant la réception du rapport final d’enquête, la Politique réglementaire de radiodiffusion CRTC 2014-444 afin qu’elle impose aux DFL l’obligation de toujours diffuser les messages d’alerte d’urgence dans les deux langues officielles, et ce, peu importe la région visée au Canada, lorsque ces messages sont émis dans ces deux langues. |
Communications avec le public et prestation des services (Partie IV) | 2019, 2018 |
Administration de l’Aéroport international d’Ottawa Administration de l’Aéroport international d’OttawaPlainteL’incident portait sur un manque de service offert en français à l’Aéroport international d’Ottawa. En se présentant à un comptoir de vente d’aliments situé à l’intérieur de l’Aéroport, la personne qui a déposé la plainte n’a pas été en mesure d’avoir un service en français de la part des employés du restaurant. DénouementSelon le paragraphe 23(2) de la partie IV de la Loi sur les langues officielles, « incombe aux institutions fédérales de veiller à ce que […] les services réglementaires offerts aux voyageurs par des tiers conventionnés par elles à cette fin le soient, dans les deux langues officielles, selon les modalités réglementaires ». Suite à la réception du rapport préliminaire, l’Administration de l’aéroport international d’Ottawa a pris des mesures immédiates et a implanté un nouveau programme de formation en langue française pour les employés des comptoirs de vente d’aliments et des contrôles de conformité seront effectués régulièrement. |
Communications avec le public et prestation des services (Partie IV) | 2018 |
Usage unilingue de logos de la Monnaie royale canadienne et Parcs Canada Usage unilingue de logos de la Monnaie royale canadienne et Parcs CanadaPlainteDeux enquêtes en 2017-2018 ont porté sur l’usage des logos appartenant à des institutions fédérales dans le cadre de communications en anglais seulement. Dans un cas, le logo de la Monnaie royale a été utilisé par une compagnie privée pour une annonce unilingue dans un journal. Dans l’autre cas, le logo de Parcs Canada a été utilisé par un ministère provincial de l’Ontario sur une signalisation routière. DénouementLes deux enquêtes ont déterminé qu’il ne s’agissait pas de communications provenant de la Monnaie royale canadienne, ni de Parcs Canada. Dans ces deux cas, les tierces parties ont utilisé les logos de ces deux institutions fédérales sans leur autorisation, ce qui a pu engendrer une certaine confusion quant à leur implication dans ces communications. Les institutions fédérales ont confirmé qu’elles n’étaient pas responsables de ces deux communications. Toutefois elles ont collaboré pour corriger les situations et éviter qu’elles ne se reproduisent à l’avenir. De ce fait, Parcs Canada a demandé au ministère provincial de l’Ontario qui avait utilisé son logo de retirer la signalisation routière concernée. Quant à elle, la Monnaie royale canadienne a développé un guide expliquant ses obligations quant à l’usage de son logo dans les publicités émises par les entreprises privées. |
Communications avec le public et prestation des services (Partie IV) | 2018 |
Gendarmerie royale du CanadaPlainteL’incident portait sur une demande de renseignements envoyée dans le cadre d’un processus de sélection organisé par la Gendarmerie royale du Canada. Après avoir envoyé un courriel en français à l’employé des ressources humaines responsable du processus de sélection, la personne qui a déposé la plainte a reçu un courriel, rédigé en anglais seulement, dans lequel on lui demandait de communiquer dans cette langue. DénouementSelon le paragraphe 39(1)a) de la partie VI de la Loi sur les langues officielles, le « gouvernement fédéral s’engage à veiller à ce que […] les Canadiens d’expression française et d’expression anglaise, sans distinction d’origine ethnique ni égard à la première langue apprise, aient des chances égales d’emploi et d’avancement dans les institutions fédérales ». À la suite de l’enquête, la Gendarmerie royale du Canada a informé l’employé des ressources humaines concerné de ses obligations en matière de langues officielles. Le commissaire aux langues officielles a recommandé à l’institution d’élaborer et de mettre en place une procédure pour s’assurer que les communications avec les candidats sont faites dans la langue officielle de leur choix. |
Dotation en personnel (Partie XI) | 2018 |
Bornes d’inspection primaires de l’Agence des services frontaliers du Canada Bornes d’inspection primaires de l’Agence des services frontaliers du CanadaPlainteUne plainte a été reçue concernant les bornes d’inspection primaires à l’Aéroport international Macdonald-Cartier d’Ottawa, qui servent aux voyageurs pour confirmer leur identité et remplir leur déclaration. Selon les allégations, les instructions audio en français n’étaient pas accessibles, même si l’option s’affichait aux écrans et pouvait être choisie. DénouementÀ la suite de l’enquête, l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) a confirmé que le problème avait été réglé et que le service audio était accessible dans les deux langues officielles sur les bornes d’inspection primaires à l’Aéroport international Macdonald-Cartier d’Ottawa. De plus, l’ ASFC s’est engagée à veiller à ce que le service audio soit accessible dans les deux langues officielles avant toute distribution des bornes d’inspection primaires dans les aéroports canadiens. |
Communications avec le public et prestation des services (Partie IV) | 2017 |
Exposition sur l'Arctique au Musée canadien de la nature Exposition sur l'arctique au Musée canadien de la naturePlainteUne plainte a été reçue durant l’été 2017 concernant les vidéos de l'exposition sur l'Arctique au Musée canadien de la nature qui furent présentées en anglais seulement, avec des sous-titres en français. Il a été allégué que l’utilisation de sous-titrage de ces vidéos ne respecte pas le statut égal des deux langues officielles. DénouementSuite à l’enquête, le Musée a rapidement mis en place des mesures correctives pour remédier à la situation. Le Musée s’est engagé à entreprendre un processus rapide de doublage du contenu vidéo de l’exposition de l’Arctique pour ainsi améliorer la prestation de services en français. Les nouvelles versions françaises des vidéos sont disponibles depuis la fin du mois de septembre. |
Promotion du français et de l’anglais (Partie VII) | 2017 |
Société immobilière du CanadaPlainteL’incident portait sur le nom choisi pour le nouveau projet d’exploitation d’anciens terrains de la Base des Forces canadiennes de Rockcliffe, situés à Ottawa, en Ontario, par la Société immobilière du Canada (SIC). Le nom « Wateridge Village » est unilingue anglais et, selon le plaignant, ne reflète pas l'importante population francophone qui habite ce secteur. DénouementSuite à l’enquête, la SIC a décidé de recourir aux services d’une firme de marketing bilingue chargée d’élaborer une nouvelle appellation qui mettra l’accent sur la dualité linguistique de la communauté locale. De plus, la SIC s’est engagée à mener des consultations plus vigoureuses relativement au processus d’appellation de ce projet et à faire en sorte que les membres de la communauté francophone prennent part à la conversation. La SIC veillera également à ce que le projet soit identifié au moyen d’un nom français et d’un nom anglais, ou encore d’un nom bilingue. |
Promotion du français et de l’anglais (Partie VII) | 2017 |
Bureau du Conseil privé – Séances de discussion ouverte avec le premier ministre Bureau du Conseil privé – Séances de discussion ouverte avec le premier ministrePlainteDurant une séance de discussion ouverte au Québec en 2017, le premier ministre a répondu en français seulement à une question posée en anglais par un membre du public. En outre, il a répondu uniquement en anglais à une question posée en français au cours d’une séance de discussion ouverte en Ontario. À titre d’institution fédérale qui offre un appui, une orientation et des conseils au premier ministre, le Bureau du Conseil privé (BCP) a fait l’objet d’une enquête. Celle-ci devait considérer les dispositions de la Loi sur les langues officielles qui traitent des services au public, de la promotion du français et de l’anglais ainsi que des privilèges des parlementaires. DénouementNotre enquête a déterminé que le BCP n’a pas rempli ses obligations relatives aux services au public lors des séances de discussion ouverte avec le premier ministre et la population. La commissaire aux langues officielles par intérim a recommandé au BCP de prendre les mesures nécessaires pour veiller à ce que la population reçoive des renseignements sur des questions gouvernementales dans les deux langues officielles pendant les séances de discussion ouverte et d’autres évènements similaires. Un suivi de la recommandation sera effectué par le Commissariat aux langues officielles en 2018. |
Communications avec le public et prestation des services (Partie IV) | 2017 |
Presse minoritairePlainteLes personnes qui ont déposé les plaintes allèguent que les institutions fédérales ont davantage recours à Internet pour diffuser leurs publicités et avis publics au détriment des médias traditionnels (journaux et radios) des communautés de langue officielle en situation minoritaire (CLOSM). Les allégations mettent en cause Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC), le Bureau du Conseil privé et le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, qui ont chacun des responsabilités dans la gestion de la Politique sur les communications et l'image de marque, ainsi que Patrimoine canadien (PCH), en raison de ses responsabilités et de ses obligations prévues par la partie VII de la Loi sur les langues officielles. DénouementNotre enquête a déterminé que seulement deux de ces quatre institutions ont manqué à leurs obligations en ce qui a trait à la partie VII de la Loi, soit SPAC et PCH . Elle a aussi mis en relief une réalité pratiquement inéluctable qu’est l’utilisation d’Internet pour la diffusion de publicités et d’avis publics du gouvernement fédéral. La commissaire aux langues officielles par intérim a formulé trois recommandations, dont une à l’intention de SPAC afin qu’il s’assure que les exigences de la partie VII sont comprises par les institutions fédérales et respectées dans leurs plans médias. Les deux autres recommandations exigent que SPAC et PCH procèdent à une analyse d’incidence sur les médias des CLOSM de la réorientation des communications du gouvernement du Canada vers Internet, et ensuite qu’ils prennent des mesures positives en fonction des effets observés dans le cadre de l’analyse d’incidence. |
Promotion du français et de l’anglais (Partie VII) | 2017 |
Service canadien d’appui aux tribunaux administratifs Service canadien d’appui aux tribunaux administratifsPlainteLe Service canadien d’appui aux tribunaux administratifs (SCDATA) a fait l’objet d’une enquête à la suite de la réception d’une plainte au printemps 2016, selon laquelle certaines décisions rendues par le Tribunal canadien des droits de la personne n’avaient pas été traduites dans l’autre langue officielle et publiées sur le site Web du Tribunal dans une seule langue. DénouementSuite à l’enquête, le SCDATA a rapidement modifié ses pratiques et dorénavant, elle prendra des mesures afin de veiller à ce que toute nouvelle décision soit mise à la disposition du public simultanément en français et en anglais. En conséquence, la pratique qu’il a mise en place à la suite du dépôt des plaintes est en conformité avec les exigences de la Loi sur les langues officielles. |
Domaine de la justice (Partie III), Communications avec le public et prestation des services (Partie IV) |
2016 |
L’information présentée sur le site Web du Pont international de Sault Ste. Marie était en anglais seulementPlainteLe Pont international de Sault Ste. Marie relie les villes jumelles de Sault Ste. Marie en Ontario et au Michigan. Une personne qui cherchait des renseignements en ligne sur le Pont et son fonctionnement découvre que l’information est seulement en anglais. DénouementPour assurer le plein respect de la Loi sur les langues officielles, la Société du pont de la rivière Ste. Marie a créé un site Web bilingue présentant de l’information que les utilisateurs du Pont international de Sault Ste. Marie sont susceptibles de rechercher. Satisfait des mesures correctives, le commissaire aux langues officielles a clos ce dossier en novembre 2013. |
Communications avec le public et prestation des services (Partie IV) | 2013 |
Service Canada : Merci de rappeler plus tard Service Canada : Merci de rappeler plus tardPlainteEn janvier 2013, une personne compose à plusieurs reprises le numéro sans frais du Centre de services aux employeurs de Service Canada. Elle appuie sur le « 2 » pour être servie en français, mais un message enregistré lui indique que le Centre doit traiter un nombre élevé d’appels et qu’elle doit rappeler plus tard. Lasse d’attendre, cette personne appuie sur le « 1 » pour obtenir le service en anglais et un agent lui répond immédiatement. Cela l’amène à déposer une plainte auprès du commissaire aux langues officielles, car à ses yeux, les services téléphoniques en français de Service Canada sont clairement moins rapides que ceux qui sont fournis en anglais.
DénouementService Canada a apporté une solution durable au problème soulevé par la personne qui a déposé la plainte en embauchant une vingtaine de préposés bilingues. Information supplémentaire sue la plainte Service Canada : Merci de rappeler plus tard |
Communications avec le public et prestation des services (Partie IV) | 2013 |
Langue de travail et soins de santé Langue de travail et soins de santéPlainteUn employé fédéral dont la langue de préférence est l’anglais. Après un rendez-vous chez le dentiste, dont les honoraires sont couverts par le Régime de soins dentaires de la fonction publique, il reçoit de l’assureur responsable, la Great-West, compagnie d’assurance-vie, de la correspondance en français. Ce n’est pas la première fois et, malgré plusieurs rappels de sa préférence auprès des agents de l’assureur, il continue de recevoir sa correspondance en français, car son dentiste est francophone. DénouementLe commissaire aux langues officielles a recommandé au Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada de prendre les mesures nécessaires pour que la Great-West, compagnie d’assurance-vie, connaisse et respecte la langue de préférence des employés fédéraux. Le Secrétariat devra aussi surveiller systématiquement si l’assureur respecte ces préférences et veiller à inclure des clauses linguistiques dans l’entente le liant à cette compagnie. Information supplémentaire sur la plainte Langue de travail et soins de santé |
Langue de travail (Partie V) | 2012 |
Ressources humaines et Développement des compétences Canada : Désignation linguistique des postes Ressources humaines et Développement des compétences Canada : Désignation linguistique des postesPlaintePendant plusieurs années, des plaintes liées à l’article 91 ont régulièrement été déposées contre Ressources humaines et Développement des compétences Canada, et les régler représentait souvent un processus long et difficile. À la fin de l’été 2012, 13 plaintes déposées en 2011 et en 2012 concernant 23 processus de dotation n’avaient pas encore été réglées. DénouementÀ la suite de réunions avec le Commissariat aux langues officielles du Canada à l’automne 2012, les cadres supérieurs de Ressources humaines et Développement des compétences Canada ont accepté d’élaborer un plan pour corriger les désignations et les profils linguistiques inadéquats. Ils ont aussi convenu d’élaborer des directives pour les gestionnaires et de prendre des mesures pour améliorer la conformité à l’article 91 de la Loi sur les langues officielles. Cet engagement venait de la haute direction, et le Ministère est ensuite passé de la parole aux actes. Il a conçu de nouveaux programmes de formation, publié un bulletin, mené des campagnes de sensibilisation auprès des gestionnaires et mis en oeuvre un processus de contrôle pour revérifier les exigences linguistiques des postes avant l’affichage. Au 31 mars 2013, la plupart des plaintes avaient été réglées. Depuis que Ressources humaines et Développement des compétences Canada a mis en place ses mesures correctives, son rendement s’est amélioré en ce qui a trait à la conformité à l’article 91 de la Loi sur les langues officielles. |
Dotation en personnel (Partie XI) | 2012, 2011 |
La terminologie postale dans l'Atlantique La terminologie postale dans l'AtlantiquePlainteEn 2011-2012, le Commissariat aux langues officielles du Canada a reçu plusieurs plaintes à propos de la capacité de Postes Canada à servir les Canadiens dans la langue officielle de leur choix. La plupart de ces plaintes concernaient l'absence de services offerts aux bureaux de poste et aux comptoirs postaux gérés par des tiers agissant au nom de l'institution. DénouementCette plainte a amené le Commissariat à intervenir auprès de Postes Canada, qui a pris cet incident au sérieux. Un examen a permis à l'institution de constater que son personnel ne connaissait ou n'utilisait pas toujours les expressions postales françaises. Pour remédier à ce problème, Postes Canada a créé un glossaire bilingue de la terminologie postale courante. L'institution a ensuite distribué ce glossaire à tous les employés des bureaux de poste bilingues de l'Atlantique. Information supplémentaire sur la plainte La terminologie postale dans l'Atlantique |
Communications avec le public et prestation des services (Partie IV) | 2011 |
Les sites Web de l'Armée canadienne Les sites Web de l'Armée canadiennePlainteLe Commissariat aux langues officielles du Canada a traité différentes plaintes quant à la place accordée au français et à l'anglais dans les sites Web de l'Armée canadienne, une entité des Forces canadiennes au sein de la Défense nationale. DénouementCes plaintes, de même que la publication de la Directive sur l'utilisation des langues officielles sur les sites internet de la Défense nationale, ont amené l'Armée canadienne à procéder à l'examen du contenu de ses sites Web. Cette revue a permis à l'Armée canadienne de détecter la présence de nombreuses lacunes, et les webmestres ont réalisé un travail important pour les corriger. Grâce à ces efforts, l'égalité du français et de l'anglais est devenue une plus grande préoccupation dans les sites Web de l'Armée canadienne. Le Commissariat a ainsi pu clore l'enquête portant sur deux des plaintes reçues. Information supplémentaire sur la plainte Les sites Web de l'Armée canadienne |
Communications avec le public et prestation des services (Partie IV) | 2011 |
Le financement accordé par le gouvernement fédéral aux communautés anglophones du Québec était insuffisantPlainteEn 2010, le Conseil québécois de la production de langue anglaise estimait que Patrimoine canadien pouvait en faire davantage pour renforcer la situation des producteurs d’émissions télévisées et de films de langue anglaise du Québec. Selon les membres du Conseil, Patrimoine canadien n’avait pris aucune mesure pour enrayer le déclin rapide de l’industrie et étaient d’avis que le Fonds des médias du Canada, société qui reçoit des fonds de Patrimoine canadien, ne traitait pas les communautés anglophones du Québec de manière équitable. DénouementEn avril 2013, en réponse à la seconde recommandation du commissaire aux langues officielles, le Fonds des médias du Canada a annoncé la création de la Mesure incitative pour la production de langue anglaise en milieu minoritaire, un programme « visant à encourager la production télévisuelle convergente de langue anglaise au Québec ». |
Promotion du français et de l’anglais (Partie VII) | 2010 |
Jeux olympiques d’hiver 2010PlainteLe commissaire aux langues officielles a dû intervenir à la suite de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, car 38 personnes ou organismes se sont plaints des importantes lacunes dans le contenu français du volet culturel de celle-ci. DénouementLe commissaire a publié un ouvrage s’inspirant des leçons apprises dans le cadre des Jeux. Le guide intitulé L’organisation d’un événement sportif d’envergure au Canada : Guide pratique pour mettre en valeur les langues officiellesaidera le gouvernement fédéral et ses partenaires à respecter la Loi sur les langues officielles lorsque se tiendront des célébrations ou des événements sportifs d’envergure au Canada. De plus, le commissaire et son personnel ont mis en oeuvre différentes stratégies de sensibilisation à l’importance de tenir compte de la dualité linguistique à chaque étape de l’organisation d’événements. Ainsi, il a sensibilisé, notamment à l’aide du guide pratique, les responsables des Jeux d’été du Canada de 2013, tenus à Sherbrooke (Québec), ainsi que ceux des Jeux panaméricains et parapanaméricains de 2015, tenus à Toronto (Ontario). D’ailleurs, les organisateurs des Jeux de Sherbrooke ont dès le début invité le Commissariat aux langues officielles du Canada à participer au processus d’organisation de l’événement. Information supplémentaire sur la plainte Jeux olympiques d’hiver 2010 |
Promotion du français et de l’anglais (Partie VII) | 2010 |
Le profil linguistique pour un poste de gestionnaire à pourvoir dans les bureaux d’Environnement Canada en Nouvelle-Écosse n’était pas assez élevéPlainteEn 2012, Environnement Canada publie une offre d’emploi pour un poste de gestionnaire en Nouvelle-Écosse, appelé à intervenir dans la région de l’Atlantique et au Québec. Une plainte a été déposée auprès du commissaire aux langues officielles au sujet du profil linguistique du poste de gestionnaire annoncé. Selon les allégations, Environnement Canada devrait le rehausser en raison de la complexité des tâches à accomplir. DénouementEn réponse au rapport du commissaire, Environnement Canada a rehaussé le profil linguistique du poste à CBC/CBC. Il a aussi informé tous les candidats à ce poste de la modification. De plus, Environnement Canada a accepté de mettre en œuvre les deux recommandations du commissaire pour éviter ce type de problème à l’avenir. |
Dotation en personnel (Partie XI) | 2011 |