Six films canadiens à (re)découvrir pendant les Fêtes

Femme riant et mangeant du maïs soufflé en regardant la télévision

Adeptes ou non de la folie du temps des Fêtes, peu sont ceux à être capables de résister à ces soirées passées sous les couvertures à enchaîner les films de Noël les uns après les autres. Cette année, troquez les classiques américains pour six productions canadiennes qui vous divertiront tout autant et qui vous permettront de travailler votre seconde langue officielle.

En français

1
La guerre des tuques
Il s’agit incontestablement d’un film culte de la francophonie canadienne. Sorti en 1984 et réalisé par le Québécois André Mélançon, le film la Guerre des tuques a obtenu un gigantesque succès populaire et a été distribué dans plus de 125 pays. L’histoire derrière ce succès? Deux bandes d’amis de la région de Baie-Saint-Paul profitent des vacances des Fêtes pour construire un fort et organiser une guerre de boules de neige sans pareil. Cette comédie portant sur l’amitié et la solidarité plaira aux tout petits comme aux plus grands.
2
Noël Noël
Cette magnifique fable de Noël réalisée par le Québécois Nicola Lemay fera le bonheur de ceux qui ont du mal à rester devant l’écran trop longtemps. D’une durée de 22 minutes, ce court métrage sorti en 2003 raconte l’histoire de Noël Noël, président directeur général et unique actionnaire de l’entreprise Noël Noël Internationale. Bien que son entreprise prospère, le riche homme d’affaires se rendra rapidement compte que l’argent et le matériel n’achètent pas tout, surtout pas l’amour.
3
Noël en boîte
Celui-là, c’est le petit nouveau! Réalisé par le Franco-Ontarien Jocelyn Forgues, Noël en boîte est une comédie romantique de 90 minutes tournée dans la région de North Bay, en Ontario, et dont la distribution est 100 % franco-ontarienne. On y raconte l’histoire de Sophie, vedette du petit écran américain qui, après s’être fait photographier dans une situation quelque peu gênante, invite le photographe concerné à passer Noël chez sa tante, dans le nord de l’Ontario, dans le but secret de reprendre possession des clichés. Le talent des communautés de langue officielle en situation minoritaire de l’Ontario est à l’honneur et, croyez-nous, ce film vaut la peine d’être vu!
 
 

En anglais

1
Black Christmas (Noël tragique) (en anglais seulement)
Ceux qui ne sont pas friands des comédies à l’eau de rose seront tentés par ce film d’horreur sorti en 1974 et considéré comme le premier « slasher » jamais réalisé. Mais attention, il ne s’agit en rien d’un film des Fêtes traditionnel. En Ontario, de jeunes femmes reçoivent des appels anonymes des plus inquiétants, qui sont suivis par une série de disparitions inexpliquées. Le tueur serait-il parmi elles? Inspiré de véritables meurtres survenus dans le quartier Wesmount à Montréal, Noël tragique est, certes, un classique, mais a de quoi vous figer le sang. Vous aurez été avertis!
2
My Dad Is Scrooge (en anglais seulement)
Sorti en 2014, My Dad Is Scrooge raconte l’histoire d’Olivier et de sa sœur June. Leur temps des Fêtes est entaché par l’humeur de leur père EB, qui n’aime plus Noël. Accaparé par son travail et d’humeur irascible, EB amène ses enfants à la ferme Woodsley, où il annonce aux propriétaires qu’il doit effectuer une saisie des lieux. Quelle ne sera pas la surprise d’Olivier lorsqu’il recevra la visite, en pleine nuit, des animaux de la ferme qui le convaincront de les aider à reprendre possession de leur ferme et à amener EB à croire à la magie de Noël de nouveau. Ce long métrage réalisé par l’Ontarien Justin G. Dyck vous réserve, à vous et à vos tout-petits, une agréable soirée en famille.
3
Teach Me to Dance (Apprends-moi à danser) (en anglais seulement)
Sorti en 1978 et réalisé par l’Albertaine Anne Wheeler, Apprends-moi à danser traite adroitement du thème des communautés culturelles et de l’intégration. Le court métrage raconte l’histoire de Lesia, une fillette d’origine ukrainienne, qui convainc son amie canadienne Sarah d’exécuter une danse ukrainienne traditionnelle au spectacle de Noël de leur école. Le père de Sarah, contrarié par l’installation de plus en plus importante d’Ukrainiens dans sa région, interdit à sa fille de prendre part au spectacle. Une histoire touchante qui parle de questions encore d’actualité.

Date de publication : Le lundi 17 décembre 2018

Date de modification :
2020-09-18